Plusieurs organisations se mobilisent contre la venue de Jean-Marie Le Pen en Vendée samedi prochain
Samedi prochain, 21 janvier, Jean-Marie Le Pen est attendu à La Roche-sur-Yon en Vendée, à l'invitation des militants du Front national de ce département.
Plusieurs partis politiques, syndicats et associations ont appelé à un "rassemblement républicain" le jour de la visite du Président d'honneur du Front national.
Le Parti Socialiste, et le Mouvement des Jeunes Socialistes de Vendée expliquent sur leur site internet qu'ils ont souhaité organiser un rassemblement "républicain, pacifique et citoyen ", estimant que "malgré le lifting des derniers mois, le FN n'est pas un parti comme les autres .... Sous couvert d'un programme économique basé sur la préférence nationale, l'idéologie frontiste reste anti-démocratique et construite sur la peur de l'autre."
Les Verts, la Confédération Nationale du travail ont également appelé à ce rassemblement, qui est prévu à 11 heures Place du théâtre à la Roche sur Yon.
La FSU Vendée (Fédération Syndicale Unitaire) appelle elle aussi dans un communiqué à se mobiliser contre "la montée en puissance du FN, la lepénisation de la droite classique, et la banalisation des thématiques idéologie sécuritaire".
La section yonnaise de la Ligue des Droits de l'homme apporte elle aussi son soutien à la manifestation pacifique prévue samedi. Et appelle à "une mobilisation forte des démocrates."
Le Front de gauche se démarque
Les communistes de Vendée ont décidé de ne pas se joindre au rassemblement anti-Le Pen. Ils estiment que le combat contre Le Pen et contre "la banalisation de l'extrème droite" doit se faire sur le terrain.
Au lieu de manifester, les militants du Front de gauche et du PCF iront à la rencontre des électeurs dans 150 lieux de Vendée. A la sortie des lycées ou des grandes entreprises, mais aussi dans les lieux publics (hôpital) ou dans les quartiers.
Dans le journal Ouest France, Le Front de gauche de Vendée estime que le FN ne constitue « pas un vote protestataire », mais qu'il défend « une vision de la société ».
Il met en garde ceux qui instrumentalisent « le poison Marine Le Pen ». « Ils font peur à l'électorat de gauche pour le forcer à un vote refuge vers le candidat socialiste », dénonce le Front de gauche.