Les services hospitaliers de la région Pays de la Loire proposeront vendredi 1er décembre des dépistages anonymes et gratuits du VIH, IST et hépatites.
En France, 150 000 personnes vivent avec le VIH/Sida et parmi elles près de 25 000 ignorent qu’elles sont infectées par le VIH selon les données du BEH (bulletin épidémiologique hebdomadaire).
En 2016, 6 000 personnes ont découvert leur séropositivité en France, dont plus d’un quart à un stade avancé, souligne le site Santé publique France. Le dépistage précoce est donc primordial pour la prise en charge des personnes infectées.
En Pays de la Loire, le COREVIH estime à 1 000 le nombre de personne qui ignorent qu’elles sont infectées par le VIH. A l'occasion de la journée de lutte contre le sida, les hopitaux de la région Pays de la Loire élargissent leurs horaires d'ouverture et proposent des tests de dépistage gratuits et anonyme, sans rendez-vous.
Dans le cadre de la journée de lutte mondiale contre le #Sida, notre centre de dépistage et de diagnostic des IST, VIH et hépatites sera ouvert le vendredi 1er décembre, de 10h à 18h (accueil, information et dépistage). https://t.co/vUqI1bw78K pic.twitter.com/mZtMTfX3VJ
— CHU de Nantes (@CHUnantes) 28 novembre 2017
[Journée mondiale de lutte contre le #sida 2017] Demain vendredi 1er déc. le CeGIDD du #CHUAngers accueille tous les publics pour #depistage anonyme & gratuit du #vih #IST le vendredi 1er déc. de 8h30 à 19h30 bât. La Colline. sans RDV, En savoir ➕ : https://t.co/LGXacHZZPU pic.twitter.com/X319jHIyI5
— CHU Angers (chu_angers) 30 novembre 2017
Le sida en cinq chiffres
17 secondes
Environ 1,8 million de personnes ont été infectées par le virus du sida dans le monde en 2016. Ce chiffre représente une nouvelle contamination par le VIH toutes les 17 secondes en moyenne ou bien près de 5 000 nouvelles infections par jour.
Deux infections sur trois
Chez les adultes, le rythme des nouvelles contaminations sur la planète n'a que faiblement diminué ces dernières années : de 1,9 million en 2010 à 1,7 million en 2016. L'Afrique concentre toujours la majeure partie des nouveaux cas: en moyenne deux infections sur trois.
Divisées par deux
Pour les enfants, les nouvelles infections ont nettement baissé: depuis 2010, elles ont été pratiquement divisées par deux passant de 300 000 à 160 000 en 2016. Cette décrue s'explique par les compagnes de dépistage en Afrique chez les femmes enceintes et par les traitements antirétroviraux qui empêchent la transmission du VIH de la maman au bébé.
36,7 millions
36,7 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, selon le dernier décompte de l'Onusida, le programme de coordination de l'ONU contre le sida, pour l'année 2016. Ce total augmente d'année en année à cause du rythme toujours élevé des nouvelles transmissions, et aussi en raison d'un accès plus répandu aux médicaments antirétroviraux dans les pays pauvres qui offre de meilleures chances de survie aux séropositifs.
20,9 millions
Aujourd'hui, 20,9 millions de personnes ont accès à des traitements antirétroviraux qui, lorsqu'ils sont pris régulièrement, empêchent très efficacement la maladie de s'exprimer et réduit très fortement les risques de contamination. C'est pratiquement trois fois plus qu'en 2010.
Résultat : les décès liés au sida dans le monde ont diminué de près de 50% depuis le pic en 2005 (1,9 million de morts), pour s'établir à 1 million en 2016.
Depuis le début de l'épidémie en 1981, l'Onusida estime à 35 millions le nombre de morts à cause du VIH.