17000 refuges à oiseaux agréés par la Ligue de protection des oiseaux. L'idée née au début du siècle a conquis villes et campagnes. Ils se situent dans des parcs, jardins ou sur des balcons. Il y en a une centaine en Loire-Atlantique. Daniel Courcelle nous a ouvert le sien à la Bernerie-en-Retz.
C'est devenu un rituel, tous les matins, graines de tournesol à la main. Daniel Courcelle fait le tour de son jardin et de ses nombreuses mangeoires. Et il y a du monde à nourrir de novembre à juin. Parmi les invités du moment, les très gourmands chardonnerets.
Cela fait à peine deux ans que Daniel Courcelle a fait de son jardin de 1200 mètres carrés un refuge à oiseaux. Conseillé par la Ligue de protection des oiseaux, il a équipé son jardin de nombreux nichoirs et mangeoires installés en hauteur pour éviter les prédateurs. Favorisé certaines plantations pour plus de diversité et renoncé à l'utilisation de tout produit chimique. Une démarche encouragée par l'association environnementale.
En deux ans, Daniel Courcelle a vu la fréquentation de son jardin augmenter. Il a ainsi pu photographier une trentaine d'espèces d'oiseaux dont sa plus belle surprise, une huppe fasciée. Jardins, parc en ville ou simple balcon, Il y a aujourd'hui en France plus de 17 000 refuges agréés par la ligue de protection des oiseaux.
>> VIDÉO. Le reportage de Myriam N'Guenor et Christophe François