À la découverte du pays de Châteaubriant

Le pays de Châteaubriant, aussi appelé pays de la Mée, est situé à la frontière nord de la Loire-Atlantique. Sur ces terres très rurales et faiblement peuplées, on compte de nombreux parcs éoliens. À découvrir dimanche 23 octobre à 12 h 55 dans Envie Dehors !

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Nous sommes à l'Est de la Loire-Atlantique, à la limite de la Bretagne, Redon est à 8 kilomètres plus à l’Ouest.

Pour découvrir le pays de Châteaubriant, rien ne vaut le Rocher du Veau à Avessac. Il offre un des plus beaux panorama sur la confluence des rivières du Don et de la Vilaine. On y voit les marais se remplir et se vider au rythme des saisons.

Les éoliennes du parc de la Renardière

Le pays de Châteaubriant est assez plat, agricole et faiblement peuplé. Ici, le vent est régulier, c’est pour ça que de nombreux parcs éoliens y ont été créés (la Loire-Atlantique compte 35 parcs comme celui de la Renardière). Il est situé entre Issé et St-Vincent-des-Landes. Ce parc âgé d'une dizaine d'années compte six grandes dames à hélices qui culminent à 100 mètres de hauteur.

Au sommet de ces éoliennes, on aperçoit une nacelle qui contient un rotor et qui supporte 3 longues pales de 46 mètres, profilées comme des ailes d’avion. C’est ce qui permet de les faire tourner. Et c’est donc en brassant l’air, que les pales transforment l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique.

Si grimper tout en haut d'une éolienne est un rêve pour beaucoup, Julie, présentatrice du magazine Envie Dehors ! a pu le réaliser.

Elle a eu, en effet, la chance d'accompagner Maxime technicien de maintenance de ces machines, dans la nacelle, le cœur d'une éolienne. C'est ici que l’énergie mécanique des pales se transforme en énergie électrique.

Quand l’éolienne fonctionne, le rotor, une pièce stratégique entraîne un générateur qui va produire de l’électricité.

Elle va ensuite circuler à travers des câbles installés dans le mât. Puis, direction le réseau de distribution. Il faut imaginer que les six éoliennes du parc permettent de couvrir 70 % des besoins de la ville de Châteaubriant. Attention au vertige, voyez plutôt !

Dans cette nacelle, Maxime et ses collègues inspectent de nombreuses choses : contrôle des niveaux d’huile, de graisse, des appareillages en place, des alarmes et des alignements de certaines pièces avec un laser.

Maxime propose à Julie de prendre un peu l’air et d’admirer la vue sur le pays de Châteaubriant. Pas de quoi s’inquiéter, les harnais et les cordes sont là pour sécuriser toutes les sorties sur la nacelle.

Une éolienne, c’est de la technologie de pointe, il faut être très vigilant. Certaines ne posent aucun problème pendant 10 ans et d’autres ont des pannes et des soucis assez fréquemment

Maxime

Technicien de maintenance d'éoliennes

Les techniciens éoliens sont aussi amenés à réaliser des opérations de haute voltige à l’extérieur de l’éolienne, comme l’entretien des pales ou le changement du roulement (la partie au centre des pales) mais aussi les capteurs météorologiques.

Châteaubriant : son château féodal raconte dix siècles d'histoire

C’est le moment de retrouver le plancher des vaches et de rejoindre Châteaubriant à une dizaine de kilomètres de là.

Une ville faite de jolies petites rues bordées de maisons à colombage. Oui, l’écrivain Chateaubriand vient bien d’ici, mais avec un “d” et sans accent circonflexe, sa famille descend des “Brient”, les fondateurs de la ville.

L’imposant château féodal qui domine Châteaubriant défendait à l’époque les portes de la Bretagne et raconte dix siècles d'histoire. Vers 1050, le seigneur Brient érige sur ce promontoire rocheux un premier château.

À partir de 1490, Françoise de Dinan (gouvernante de la reine Anne de Bretagne) puis Jean de Laval investissent l'ancienne basse-cour du château pour y construire une résidence Renaissance, se dotant d’élégants bâtiments où se rencontrent schiste, brique et tuffeau. Ils y aménagent des jardins.

Au-delà de l’architecture, le château renferme en ses murs secrets et légendes, dont celui de Françoise de Foix, épouse de Jean de Laval et maîtresse du roi François 1er, disparue soudainement la nuit du 16 octobre 1537.

En s’asseyant sur le “siège qui parle”, on peut entendre ce dernier raconter que, depuis cette nuit-là, un étrange cortège revient chaque nuit anniversaire de ce drame !

Et si on se laissait tenter par un "P’tit Chesnaie", le camembert local !

Avant de tartiner le P'tit Chesnaie, il faut prendre le temps de rejoindre la fromagerie et la ferme éponymes. Elle se trouve au lieu-dit “La Carduchère” à Vay. Très tôt, le matin, vous y croiserez les deux frères Gwenaël et Mathieu Bricaud sur le chemin de la traite des vaches. Ils en ont 70 et elles portent toutes un p'tit nom.

Cette ferme, ils en sont très fiers aujourd’hui, car elle est dans la famille depuis 1790 et elle a aujourd’hui trouvé un modèle qui fonctionne bien.

C’est notamment grâce à leurs parents Gérard et Marie-Germaine, qui ont été visionnaires en leur temps. Ils ont su remettre en question leurs pratiques, se convertir au bio et transmettre à leurs fils, il y a une petite dizaine d’années, une ferme en bonne santé financière, notamment grâce à la transformation de leur lait. 

À leur époque, ils fabriquaient uniquement du beurre et de la crème, aujourd’hui, la gamme s’est bien élargie avec de nombreux fromages : des pâtes molles, des pâtes cuites, mais aussi des yaourts, de la crème, du beurre salé (la Bretagne n’est pas loin).

Avec l’aide de trois associés, ils développent une fromagerie bio tournée vers les circuits courts.

Le laboratoire qui élabore ses produits, c'est le domaine de Carine Rongvaux. Meusienne de naissance, cette fille d’agriculteurs a vite fait le choix d’apprendre la fromagerie.

Afin de suivre son conjoint dans l’Ouest, elle a réalisé un stage à la Ferme de la Chesnaie avant de devenir, cinq ans plus tard, associée dans le GAEC, tout simplement !

On peut faire tellement de choses avec le lait, je trouve ça génial. Il y a toujours une recette à tester ou à inventer. On ne s’ennuie pas !

Carine

Fromagère

Une fois collecté, le lait des vaches de Gwénael et Mathieu arrive dans les cuves. La première étape pour Carine et Baptiste, l'autre fromager de la ferme, est le caillage. Ça consiste à faire coaguler le lait.

Vient ensuite le moment de l’égoutter pour éliminer le petit-lait ou lactosérum. Enfin, on moule le P'tit Chesnaie, le fameux camembert local.

La forme est ronde donc on doit presser un peu et le saler dans une saumure. Les fromages sont alors prêts à prendre la direction de la cave d’affinage où ils resteront quelques jours.

Plusieurs tonnes de fromages vieillissent tranquillement dans cette cave pour gagner en saveurs.

Faites un pas de côté et visitez la mine d’Abbaretz

C'est un lieu de promenade des plus original de Loire-Atlantique. L'ancienne mine d'Abbaretz se trouve entre Châteaubriant et Nort-Sur-Erdre : un paysage lunaire parsemé de bosses et dominé par un cône de terre grise culminant à 121 m d'altitude.

Après avoir grimpé quelque 200 marches, une très belle vue sur la région et ses rivières orangées vous attend. Par beau temps, on peut même y apercevoir la tour Bretagne à Nantes.

Dans les années 1950, était exploitée une mine d’étain à ciel ouvert. L’accumulation des stériles (minerais non-désirables) a formé le terril aujourd’hui emblématique.

Puis après la fermeture précipitée de la mine, en 1958, à la suite d’une chute du cours de l’étain, ces matières sont restées en place. La nature (bouleaux et bruyère principalement) a peu à peu repris ses droits. Quant au site d’extraction, profond de 40 m, il est devenu un étang ouvert à la baignade.

Aujourd’hui, l’accès au site est cependant restreint à cause des métaux qui se trouvent dans le sol, notamment l’arsenic.

Pour voir et en apprendre plus sur le pays de Châteaubriant, regardez Envie Dehors ! Dimanche 23 octobre à 12h55 sur France 3 Pays de la Loire. 

Envie dehors Echappée au pays de Châteaubriant
Producteur : Maël Mainguy
Réalisation : Gildas Corgnet
Rédaction en chef : Camille Pitron
Photos : Delphine Violleau

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