L'ICO reste à Laennec. Le transfert de l'institut de Cancérologie de l'Ouest vers l'Île de Nantes, avec le projet de nouveau CHU, aurait été trop coûteux.
Les plans l'intégraient dans le projet de regroupement du CHU de Nantes. Mais le conseil d'administration de l'Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) a statué ce vendredi 15 décembre : il ne rejoindra pas l'hôpital sur l'ancien site du MIN.
Le débat était installé depuis un moment déjà mais aucune décision officielle n'avait été prise. L'ICO devait alors se trouver à l'intérieur de l'Île de Nantes, comme le montre, en turquoise, ce schéma fourni par le CHU.
/regions/2020/06/09/5edf35d721851_plan_chu-3132761.png)
L'opération était trop coûteuse, alors que des travaux venaient d'être effectués. 139 millions d'euros auraient été nécessaires pour le transfert.
L'Agence Régionale de Santé (ARS) et les acteurs du projet ont pris connaissance de cette décision. Ils somment l'Institut de "prendre en compte les évolutions bâtimentaires de ce site", rapporte Ouest-France. Les acteurs ont continué : "[cela] ne remet pas en cause la mise en place d’une politique médicale partagée avec le CHU, garantissant aux patients une prise en charge pertinente et adaptée aux évolutions thérapeutiques".
