Il s'est fait appelé un court moment Pleymobil, en référence aux fameux personnages en plastique, avant d'opter finalement pour Pleymo, plus direct, plus punchi, à l'image de sa musique. Le groupe parisien de nu-metal revient en force après une petite pause de 10 ans. Interview express...
De ses concerts, beaucoup ont gardé en mémoire l'énergie folle qui s'en dégageait. Et bien sûr les murs de la mort qui étaient devenus une tradition, un corps à corps inévitable entre fans heureux de partager une certaine idée de la musique, un metal teinté de rock, d'électro et bien sûr de hip hop, le tout chanté en français.
Dix ans plus tard, on prend les mêmes et on recommence. Mark, Benoît, Davy, Franck, Fred et Erik, pas un des six musiciens n'a manqué à l'appel pour reprendre la route et fêter dignement les 20 ans du groupe. Attention, avis de forte houle annoncé sur la MainStage 2...
Benoît Julliard (bassiste). On n'est pas superstitieux mais on a quelques fans de films d'horreur, ça va être la meilleure édition, c'est sûr !
Ça représente quoi pour vous de jouer au Hellfest ?
Benoît. Une chance énorme ! On remercie encore les organisateurs de nous avoir invités à y jouer, on sait que c'est le plus grand rendez-vous du métal au sens large en Europe, voire dans le monde. Ce devrait être le climax de la tournée d'été pour nous, ça nous paraît fou de participer à un événement de cette envergure après une pause de 10 ans ! On a hâte d'y être !
Quel est le concert ici ou ailleurs qui a marqué votre vie pour l’éternité et au-delà ?
Benoît. Un souvenir improbable de gêne où Messhugah avait fait notre première partie dans une petite salle à Bordeaux. Outre cette idée surprenante et saugrenue de la part du programmateur local de les faire jouer avant nous alors qu'on les "déifiait" (c'était il y a longtemps et ils n'étaient pas connus), ce soir là, j'ai cassé 3 basses en 1 concert, du jamais vu et je crois avoir terminé mon concert en jouant sur une basse spare de la première partie.
Sinon, je garde un souvenir impérissable et en même temps assez flou du concert de Deftones sur le côté de scène à Lyon pour qui on ouvrait avec Incubus dans les années 2000. Ce qui m'avait marqué c'était le nuage de fumée opaque dans lequel on évoluait aftershow dans la loge de Deftones. Stephen Carpenter était un vrai petit artificier...
Quelle est la chanson stupide qui reste coincée quelque part dans votre tête au point de vous faire honte?
Benoît. "Should've been a cowboy" de Toby Keith : Projet country d'un fan de Chris Waddle.
Prendrez-vous le temps d'aller voir d’autres groupes pendant le festival et si oui lesquels ?
Benoît. Deftones, Neurosis, Body Count, Limp Bizkit... On joue ailleurs le vendredi, sinon, on serait allé voir Messhugah et A Perfect Circle, par exemple.
Pour vos projets d’avenir, vous choisissez l’enfer ou le paradis ?
Benoît. Le 23 juin, on vous donne rendez-vous en Enfer en tout cas, c'est sûr !
"Le pire a toujours plus d'influence..."
Merci Benoît, merci Pleymo
Plus d'infos sur le groupe ici
Pleymo jouera le samedi 23 juin à 18h00 sur la MainStage 2