C'était une opération nationale permettant aux particuliers de déclarer ou de se séparer d'armes à feu. En Loire-Atlantique, la pêche a été très efficace.
On connait tous (ou presque) quelqu'un qui a hérité d'une arme à feu, plus ou moins ancienne, plus ou moins en état de fonctionner et plus ou moins... dangereuse.
Pendant une semaine, l'Etat a proposé aux détenteurs de ces armes de les déclarer ou de les déposer dans une gendarmerie ou un commissariat de police.
L'opération "d’abandon simplifié d’arme à feu" qui a pris fin ce 2 décembre a ainsi permis de récupérer 2392 armes sur la seule Loire-Atlantique et de déclarer près de 400 détenteurs dans le tout nouveau système d’information sur les armes créé par le ministère de l’Intérieur, régularisant ainsi la détention de 672 armes.
"Je remercie l’ensemble des personnes qui sont venues régulariser leur situation ou déposer leurs armes, a déclaré le préfet de Loire-Atlantique. Je tiens également à remercier les forces de l’ordre et les équipes de la préfecture mobilisées pendant les huit jours de cette opération inédite en France."
Des dizaines de milliers de munitions
Selon les chiffres communiqués par la préfecture, ce sont également des milliers de munitions qui ont ainsi été mises en sécurité.
• sur le site de collecte de Nantes : 1169 armes et 18168 munitions
• sur le site de collecte de Saint-Nazaire : 844 armes et 10643 munitions
• sur le site de collecte de Châteaubriant : 379 armes et 930 munitions
... et c'est toujours possible de le faire
La fin de cette semaine d'abandon simplifié d'armes à feu ne signifie pas pour autant la fin de la possibilité de se séparer d'une arme ou de la déclarer. Il est toujours possible de le faire en contactant au préalable une brigade de gendarmerie ou un commissariat de police.
Le service des armes de la préfecture est également là pour vous expliquer la procédure via cette adresse courriel : pref-armes@loire-atlantique.pref.gouv.fr