Les championnats de France minimes et cadets de sauvetage sportif ont réuni 240 jeunes de 10 à 14 ans ce dimanche 27 août à La Turballe. Une occasion de susciter des vocations, alors que les sauveteurs sont plus que jamais recherchés et que cet été encore, 253 personnes ont perdu la vie par noyade en France.
Derniers conseils avant le grand bain pour Lilio. À 12 ans, il est licencié à l’ASCA 44, le club de sauvetage sportif de La Turballe. Il fait partie des 240 jeunes, âgés de 10 à 14 ans, qui participent au championnat de France de la discipline. Une première pour ces catégories d’âge.
Après s’être essayé à la natation, c’est presque naturellement qu’il a opté pour le sauvetage sportif, il y a un peu plus de 2 ans. "La natation, c'est beaucoup de longueur, ce qui n'est pas très ludique pour eux, estime Antoine, le papa de Lilio, et on a vu sur une affiche, à la piscine, qu'il y avait d'autres façons de s'entraîner à la natation avec notamment le sauvetage sportif".
Une façon plus ludique de s'entraîner à la natation
À la nage, sur paddle ou sur kayak, en mer l’été ou en piscine l’hiver, le sauvetage sportif attire de plus en plus de garçons et de filles.
Avec 72 000 licenciés dans l’Hexagone, la fédération française espère surtout que ce genre de compétition fera naître de vraies vocations pour pallier au manque de sauveteurs.
"Chaque année, il y a de nombreuses noyades sur nos côtes pendant l'été. On a besoin de maîtres-nageurs sauveteurs, de personnes entraînées, explique Mathieu Lacroix, directeur technique national de la Fédération française de sauvetage sportif, et on espère que les jeunes qui sont ici aujourd’hui, seront nos sauveteurs de demain".
Et peut-être aussi l’occasion pour ces jeunes sauveteurs en herbe de participer à l’épreuve de démonstration de sauvetage en mer lors des Jeux-Olympiques de 2023 à Brisbane, en Australie, le berceau de la discipline.