Le Triathlon Audencia-La Baule est un rendez-vous incontournable de la saison. Forte d’un plateau Elites de haut niveau, la course poursuite entre les hommes et les femmes, samedi, sera un des temps forts de cette 29e édition.
►voir le direct de la courseLa rivalité entre les hommes et les femmes dans le sport alimente les conversations et les débats depuis des décennies. Samedi 24 septembre, à 18 heures, le Triathlon Audencia-La Baule écrira une nouvelle page de ce débat. Pour la cinquième année consécutive, une course poursuite unique en Europe opposera quelques-uns des meilleurs triathlètes internationaux hommes et femmes, dans la même course. Au regard des résultats de la précédente édition, les femmes partiront avec 7’30’’ d’avance sur les hommes et tenteront de résister à leur retour sur les 750m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied tracés dans la station balnéaire de Loire-Atlantique.
La tâche des hommes sera rude tant le plateau féminin présente des athlètes de haut niveau. Sixième mondiale à l’issue de la finale mondiale du circuit World Triathlon Series, la Néo-zélandaise Andrea Hewitt (Poissy) sera au départ sur la plage bauloise. A suivre également les deux tricolores médaillées des championnats du monde U23, Léonie Périault et Sandra Dodet. En argent et en bronze au Mexique, les Pisciacaises auront à cœur de montrer qu’elles font désormais partie des meilleures. Très à l’aise à la Baule (trois victoires sur la distance M lors des trois dernières éditions) Charlotte Morel (Monaco), championne de France longue distance depuis deux ans et deuxième le 15 août dernier de l’Embrunman, l’une des courses les plus difficiles au monde, la junior Emilie Morier (Issy), malchanceuse aux Mondiaux de Cozumel (crevaison) seront également à suivre de près.
Mais elles n’auront pas intérêt à trainer en route… Dans le rétro des demoiselles, le plateau masculin a également fière allure. Huitième mondial après la finale de Cozumel, dimanche dernier, Pierre Le Corre (Montpellier) sera là. Révélation de la saison avec notamment deux victoires en Coupe du monde à Montréal et Calgary et un podium en WTS à Yokohama, le Norvégien Kristian Blummenflet (Sartrouville), encore vainqueur début septembre de la dernière manche du Grand Prix de Triathlon pour la Rechercher contre le Cancer à Quiberon et surtout 13e des Jeux olympiques de Rio, devrait lui aussi se montrer en tête. A suivre aussi l’Allemand Steffen Justus (Saint-Raphaël), 6e de la WTS d’Edmonton au début du mois. Du côté des Tricolores, en plus de Pierre Le Corre, le champion de France Elite Anthony Pujades (Poissy), Etienne Diemunsch (Sartrouville), Brice Daubord (Saint-Jean-de-Monts Vendée), Raul Shaw (Poissy), 5e à Quiberon, ou encore Frédéric Belaubre, triple champion d’Europe (2005, 2006, 2008) et encore très performant à 36 ans, auront à cœur de combler l’écart sur les femmes.
Sans oublier deux autres sociétaires de Poissy venus s’ajouter au plateau en dernière minute, Tom Richard, récent cinquième de ses premiers Championnats du monde U23 et vainqueur d’une coupe d’Europe à Weert (Pays-Bas) en juin, et Dorian Coninx, présent aux Jeux olympiques (36e) et aux Mondiaux et auteur cette saison de son premier podium en WTS au Cap (3e).