Skipper et voilier étaient portés disparus depuis la nuit de samedi à dimanche. Les recherches engagées ont permis de retrouver le navigateur et son embarcation.
Gilles Pouvreau et son voilier "Peirao" ont été retrouvés à 4 milles de La Baule, sans moyen de communication en état de fonctionnement. Le voilier a été pris en charge jusqu'au port de Pornichet par la SNSM où il est arrivé vers 14h.
Le skipper a ensuite été entendu par la gendarmerie maritime pour savoir ce qui lui était arrivé.
Gilles Pouvreau a pris la mer samedi soir depuis l'île d'Yeu à destination de Fromentine pour récupérer un ami qui avait raté la navette. C'est celui-ci qui a donné l'alerte, étant sans nouvelles du skipper depuis un appel téléphonique passé à 3 h du matin dans la nuit de samedi à dimanche.
"Il a été pris dans un grain important", explique la gendarmerie maritime, "et a fait tomber son portable dans l'eau et qui était son seul moyen de communication".
Désorienté, le skipper a ensuite perdu ses repères. "Il a fait route vers le nord et a probablement atteint les côtes bretonnes avant de faire demi-tour" précise la gendarmerie.
Dans la journée de dimanche, il n'a croisé qu'un bateau et a poursuivi sa route pour tenter de rejoindre un port par ses propres moyens. Vers 13h ce lundi, le "Peirao" a été repéré par un autre voilier qui a alors alerté les secours.
"Nous ne pensions pas être aussi proches de lui"
La localisation de l'appel du skipper passé dans la nuit de samedi à dimanche à son ami a permis aux secours de diriger leurs recherches vers le nord-ouest de Noirmoutier et l'estuaire de la Loire. Ce lundi matin, de nouveaux moyens de recherche, un hélicoptère de la gendarmerie appuyé par deux semi rigides de la SNSM et des pompiers, ont été engagés. "Nous ne pensions pas être aussi proches de lui", ajoute la gendarmerie maritime.Le skipper égaré et négligent a été verbalisé. Il n'avait qu'un portable comme moyen de communication et pas de GPS. Il aurait dû avoir à bord des cartes du secteur. Il lui manquait également une bouée avec un feu de retournement et les gilets de sauvetage à bord n'étaient plus aux normes.
Parmi les moyens de sécurités utiles à bord, la gendarmerie maritime rappelle également qu'en plus des fusées de détresse obligatoires, il est utile d'avoir une lampe torche étanche et un bâton lumineux qui peut éclairer plusieurs heures durant.