Les microbilles de plastique retrouvées sur les plages de la côte atlantique depuis fin Novembre pourraient avoir une origine commune. D'après un rapport d'expertise, elles ont toutes des caractéristiques similaires.
Selon un rapport d'expertise publié mardi soir par le Cedre, le Centre de documentation, de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux, basé à Brest, les analyses indiquent la présence très majoritaire de polyéthylène dans les granulés, à hauteur de 90%, et ne montrent pas de différence majeure dans les caractéristiques des granulés plastiques industriels prélevés sur les sites visités. Ces granulés de moins de 5mm sont en outre restés peu de temps dans l'environnement marin.
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Difficile de remonter jusqu'à un pollueur en particulier
Nicolas TamicAdjoint du directeur du Cedre
Le Cedre précise cependant qu'il est impossible de déterminer l'origine exacte de cette pollution car s'il s'agit du même type de polluant, il peut y avoir plusieurs sources, estime Nicolas Tamic, adjoint du directeur du Cedre, qui précise qu'il est "impossible de déterminer l'origine des arrivages, les modélisations des dérives à rebours ne permettant pas d'indiquer une origine maritime commune".
Les microbilles pourraient ainsi tout aussi bien s'être échappées d'un conteneur tombé à la mer ou d'un sac qui a chuté d'un camion et dont le chargement se serait déversé dans l'eau.
L'état a adressé mardi une plainte contre X auprès du procureur de la République de Brest, a indiqué le secrétaire d'Etat à la Mer Hervé Berville, qui a également annoncé avoir lancé au nom de la France une demande de faire des pertes de conteneurs par les navires un axe de travail prioritaire de l'Organisation Maritime Internationale.
