A deux journées de la fin des matches aller, les Canaris possèdent 22 points….mais aucune certitude dans leur jeu. Inquiétant ?
C’est l’éternelle question : que vaut vraiment cette équipe nantaise version 2015-2016 ? Si l’on se fie seulement aux chiffres, elle marche sur les traces de ses devancières.
4e défense du championnat (16 buts encaissés), mais antépénultième attaque de L1 (13 réalisations), le FC Nantes reste fidèle à la philosophie de son entraîneur. Compacité, rigueur et discipline permettent en effet à l’octuple champion de France de garder ses distances avec la zone de relégation. C’est en revanche toujours le néant offensivement malgré l’apport à l’intersaison de nouveaux goléadors censés apporter le petit plus à l’équipe. Et cette propension à ne pas développer de jeu, notamment à domicile, reste un frein à l’évolution de ce groupe.
En 2013-2014, année de la remontée en L1, le FC Nantes avait glané 26 points au bout de 17 journées. L’an dernier, les Canaris totalisaient 24 unités. Cette saison, avec 22 points au compteur, la marge de manœuvre est réduite. D’autant que le reste de la division avance quasiment au même rythme que les Canaris, à l’exception de Troyes, d’ores et déjà condamné à la descente (6 points en 17 matches).
Irréguliers dans leurs performances (7 points en 3 matches en début de saison, puis 4 défaites consécutives, avant d’enchaîner 4 victoires en 5 journées, puis 3 nuls et 2 revers lors des 5 derniers matches), les joueurs de Michel Der Zakarian ne semblent pas capables de sortir de ce courant alternatif. Les blessures à répétition, les atermoiements individuels et le manque d’idée directrice dans le jeu font que la Maison Jaune demeure dans le flou artistique et reste sous la menace de concurrents directs.
Faire le dos rond, c’est ce qu’est en train de faire le FCN actuellement. En attendant des jours meilleurs. Les retours d’Adrien Thomasson (acté), puis de Birama Touré et enfin de Wilfried Moimbé (après la trêve de Noël) sont de nature à réconforter les supporters nantais.
Le mercato hivernal pourrait aussi apporter son (ses) lot(s) de consolations.
Michel Der Zakarian, lui, cherche encore son meilleur onze. Onze, comme le nombre minimum de victoires requis pour assurer son maintien parmi l’élite du football français.
>>le onze-type de la rédac’ (incluant les blessés)
>>voir ou revoir le dernier Canariplay