Jules Iloki était notre invité cet après-midi dans Canariplay. Une première TV pour celui qui s’impose depuis un mois dans le groupe nantais. Rencontre.
C’est l’histoire d’un mec….Balèze le mec….À 14 ans, tous les gros clubs français se le disputent….Lui, choisit le FC Nantes et poursuit sa formation à La Jonelière. Mais pendant que ses partenaires de CFA s’imposent progressivement en professionnel (Veretout, N’Koudou, puis Rongier ou Dubois), lui continue de faire banquette. Un prêt à Luçon (Nat) sans lendemain puis retour en équipe réserve….L’éternel refrain….Quand j’évoluais avec l’équipe B, je pouvais faire deux bons matches puis un mauvais….Je manquais de régularité mais j’ai travaillé dur pour arriver à plus de constance »….
En début de saison et suite à trois défaites consécutives, Michel Der Zakarian décide enfin de faire appel à Jules Iloki face au PSG ! Son premier match en tant que titulaire à La Beaujoire !
Et malgré une défaite (1-4), l’enfant des Ulis réussit à convaincre son coach.
«Je savais qu’à force de travail, l’entraîneur ferait appel à moi. J’avais du stress pour ce match mais il fallait que je montre ce dont j’étais capable. C’était d’autant plus simple pour moi que cette équipe, je la connais ! Tous les jeunes sont des copains d’enfance, on a été formés ensemble ».
Le travail paie mais c’est aussi le changement tactique de MDZ qui permet à Jules de se frayer un chemin en Ligue 1.
« Je ne suis pas un attaquant. Mon poste de prédilection, c’est milieu droit, ou gauche. Et c’est vrai que la redistribution des cartes sur le terrain m’a favorisé ».
Résultat, le but de la victoire à Lille (1-0), un deuxième dans la foulée à Nice (non comptabilisé puisque le match est à rejouer) puis une quatrième titularisation face à Troyes où il est moins rayonnant. « Là c’était compliqué ! J’enchaînais pour la première fois de ma vie quatre matches en L1. J’étais un peu fatigué devant les Troyens. Car avec le coach, un milieu droit, ça doit attaquer mais aussi se replier tout le temps ! C’est normal, mais ça demande beaucoup d’efforts défensifs ! »
Lorsqu’il fêtera ses 24 ans (le 14 janvier prochain), Jules Iloki sera libre de signer où il veut….sauf si ses dirigeants lui proposent une prolongation d’ici là….
« Mon souhait le plus cher, c’est de rester à Nantes. J’ai été formé ici, j’ai tous mes potes ici, j’ai rencontré des personnes formidables. On est en discussions avec les dirigeants mais je dois encore prouver plein de choses. J’ai à peine 4 matches de L1 en temps de jeu. Je n’ai pas envie de me prendre la tête ».
À Caen, Jules goûte au banc de touche, avant de disputer les dernières minutes. Le temps de manquer une énorme occasion….et de voir Bruno Baronchelli faire des cabrioles. « Y’en a plein qui le charrient encore dans les vestiaires. En même temps, si j’avais marqué, il n’aurait pas eu à faire sa galipette », ironise le nouveau « TGV » nantais.
A Bourg-en-Bresse demain à l’occasion des 16e de finale de Coupe de la Ligue, Jules sera certainement sur le terrain au coup d’envoi. Sans son pote Valentin Rongier, qui sera opéré jeudi par le Professeur Huguet à Nantes, avant de partir vendredi ou lundi prochain faire sa rééducation à Capbreton (Landes). « Quand j’ai appris qu’il s’était fait les croisés, ça m’a rendu très triste. Valentin, c’est quelqu’un que j’apprécie énormément ».
Jules Iloki a démontré en quelques matches qu’il avait le talent footballistique pour évoluer au plus haut niveau. À lui maintenant de prouver qu’il a une tête bien faite pour prendre les bonnes décisions sur son avenir à court terme.
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