Inrocks Philips 2015 : "Nous sommes contents d'être là malgré les circonstances, ils ne nous empêcheront pas de jouer", les attentats de Paris dans toutes les têtes

Pas facile de remonter sur scène hier soir, quelques heures seulement après les attentats à Paris. Malgré tout, les artistes mais aussi le public ont répondu présents pour la première des deux soirées proposées à Nantes par le festival des Inrocks. 

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Salle comble ou quasi, Stereolux avait hier les allures d'un soir ordinaire de concert. Seulement les allures. Car sur la scène, derrière et devant aussi, chacun gardait dans un coin de sa tête les attentats de Paris, ces images vues en boucle toute la journée, l'horreur, l'incompréhension, la colère.

Pas de mesures de sécurité particulières pourtant, du moins en apparence. La décision de maintenir les deux soirées nantaises "prise après accord des services de sécurité, de la Préfecture et de la Mairie, s'accompagnera d'une vigilance et d'une surveillance renforcée dans la salle et sur l'espace public", précisait hier un communiqué de presse de Stereolux.

Le grand calme aux abords de la salle, le calme aussi dans la salle de spectacle, du moins jusqu'à l'arrivée du premier groupe Bo Ningen. Un déluge de décibels.

Les Anglais de Wolf Alice et de Fat White Family, les Américains de The Districts se sont ensuite relayés sur la scène avec, certainement un énorme pincement au coeur et peut-être une appréhension pour certains. Et c'est bien naturel, tous ces groupes étaient en concert vendredi soir à La Cigale à Paris au moment précis des attentats. Entre le Bataclan et La Cigale, 4 petits kilomètres !
Les musiciens du groupe The Districts auraient un moment envisagé, selon le producteur de spectacles Dominique Revert interviewé par télérama.fr, de rentrer dans leur pays. Finalement, ils étaient au complet hier soir pour un concert à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre, tout en puissance et élégance, entre rock anglais et américain.

Ils ne nous empêcheront pas de jouer


Avant eux, les Wolf Alice avaient chauffé la salle avec un rock teinté grunge. Visiblement bien sur scène mais un peu graves, les musiciens ont offert un très beau live conclu par le bassiste :  "Nous sommes contents d'être là malgré les circonstances", a-t-il dit avant d'ajouter : "ils ne nous empêcheront pas de jouer".
En fin de soirée, les Fat White Family ont offert un live quasi hypnotique, un gros son et une présence scénique énorme. De quoi ressortir de Stereolux regonflés à bloc : c'est sûr, ils n'empêcheront personne de jouer et d'écouter de la musique !

Deuxième plateau ce soir avec Son Lux, Ghost Culture et Flavien Berger. Seul le groupe Formation a préféré rentrer en Angleterre.

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