Réunis en conseil fédéral à Nantes, EELV a choisi cette méthode pour désigner son candidat à la présidentielle, la veille Cécile Duflot avait exprimé ses réticences, EELV revendique une primaire ouverte à la société civile.
Pour être candidat, il faudra être parrainé par 36 conseillers fédéraux (les "parlementaires" d'EELV), sur un total de 240, "c'est donc assez ouvert", a précisé le porte-parole Julien Bayou, en indiquant que cette décision avait été adoptée par les deux tiers du conseil fédéral du parti, réuni vendredi et samedi à Nantes (Loire-Atlantique). Les candidatures sont ouvertes jusqu'à fin août et seront validées début octobre.
Il y aura "la possibilité (d'avoir) des candidatures de la société civile. L'idée n'est pas de restreindre" à EELV seulement cette primaire, a expliqué le porte-parole. "Si on a par exemple le leader d'une grande association paysanne ou écologiste qui veut se présenter, il sera accueilli, je pense, avec bienveillance", a ajouté M. Bayou.
De même, le vote sera ouvert aux adhérents d'EELV, mais aussi aux "coopérateurs" ou sympathisants, et "il sera possible de s'inscrire pour participer (au vote) jusqu'après le dépôt des candidatures.
"Si des sympathisants d'associations anti-nucléaires ou autres expriment leur volonté de participer en tant que votants, ils le peuvent", a précisé M. Bayou.
Les votants devront pour ce faire signer une charte et verser une somme inférieure à dix euros, car "le vote a un coût", a-t-il indiqué.
Le conseil fédéral d'EELV a voté aux deux tiers cette décision, l'autre tiers ayant exprimé ses réticences sur "différentes modalités de dates ou de curseurs".
avec AFP