Le rapport intitulé "Étude sur les alternatives pour le développement aéroportuaire du Grand Ouest" fait le tour en 106 pages des arguments pro et anti transfert de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, un rapport qui ne donne pas toujours raison aux opposants... à télécharger ici
Le rapport s'attache à faire œuvre de pédagogie, en reprenant d'abord un certain nombre de données ayant évolué depuis la cloture des études en 2006 et aujourd'hui. Les rapporteurs soulignent que la réalité de l'évolution du trafic est plutôt conforme aux estimations de l'époque, ils soulignent un possible tassement du trafic plus prononcé pour les 15 prochaines années
Ils abordent la question du bruit de l'actuel aéroport et la difficulté de mesurer le degré de supportabilité par les populations. Soulignant que le futur sera fait de plus d'avions, plus gros et donc plus bruyant !
La question du report du trafic vers les plateformes aéroportuaires parisiennes via le TGV ne trouve pas grâce à leurs yeux, trop de temps de transport incompressible, avec de surcroît une entreprise ferroviaire qui massifie de plus en plus son trafic TGV, incompatible avec une prise en charge specifique des voyageurs "aériens" en terme de sécurité et de transport des bagages.
Les experts valident le projet de transfert
Les auteurs du rapport se sont longuement attardés sur les arguments des opposants au transfert et pour le maintien de l'aéroport sur place. La question du repositionnement de la piste pour éviter le survol de l'agglomération nantaise resterait entier avec notamment un nombre de destruction d'habitaions plus important.Seule la question de la seconde piste ne trouve pas grace à leurs yeux. Pas nécessaire d'en construire deux simultanément assurent-ils ! Pas plus que l'idée de trouver un nouveau site vers Guéméné-Penfao comme on a pu l'imaginer parfois.
En conclusion, les auteurs du rapport sans ambiguité affirment que : "Dans l’hypothèse de la construction d’un aéroport sur un nouvel emplacement, le site de Notre-Dame-des-Landes paraît donc encore aujourd’hui, indépendamment des avantages que constituent la maîtrise foncière partielle et la limitation de la périurbanisation, le meilleur site envisageable, avec des difficultés à ne pas méconnaître".
Étude sur les alternatives pour le développement aéroportuaire du Grand Ouest