Après les attentats contre Charlie Hebdo, il y a avait déjà eu des cyber-attaques similaires. Depuis ce week-end, une quinzaine de sites de paroisses de Loire Atlantique sont hackés et inaccessibles, attaqués par des pirates tunisiens...
Ils avaient sévi il y a un peu plus d'un an, en janvier 2015. Juste après les attentats de Charlie Hebdo, les membres d'un groupe tunisien de hackers, appelé "Tunisian Fallaga Team", avaient alors piraté des sites web par centaines sur l'ensemble du territoire. Dans la région des Pays de la Loire, ce sont les pages web de paroisses nantaises, les sites de Radio-G à Angers ou encore de l'Autreradio à Château-Gontier qui avaient été la cible des hackers...
Cette fois-ci, on retrouve encore des sites internet nantais, catholiques pour la plupart... Piratés depuis ce week-end, selon les informations fournies par le diocèse de Nantes, les hackers ayant trouvé une faille chez l'héberguer commun des sites de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, de la paroisse Sainte-Anne - Notre Dame, ou encore de Saint-Luc de Bretagne...
A la place de la page d'accueil, un message de ces "cyber-résistants tunisiens" qui se dit contre l'athéisme, critiquant la présence des occidentaux en Irak, en Afghanistan, en Syrie...
Selon l'évêché, les sites devraient être à nouveau normalement accessibles d'ici mardi en milieu de journée.