Aux JO 2016, il y a 18 rameurs français dont 4 viennent du Pôle France espoir nantais. Parmi eux Elodie Ravera-Scaramozzino et Mickaël Marteau. L'une va vivre ses premiers jeux olympiques, le second est titulaire pour la première fois. Deux personnages au mental d'acier. Portrait.
>> VIDÉO. Le reportage de Marion Naumann et David JouillatSeptembre 2015, jolie revanche des françaises absentes des JO de Londres qui qualifient un bateau féminin pour Rio. Élodie Ravera-Scaramozzino en tête. Élodie c'est bien sûr une athlète physique, très physique avec un mental hors norme à seulement 20 ans. Cette année à l'entraînement, elle a parcouru 4 000 km...
L'aviron c'est une histoire de famille pour cette niçoise installée à Nantes depuis deux ans. Son papa n'est autre que Stephane Ravera, ancien champion d'Europe. Pour Élodie l'objectif c'est la finale, même si beaucoup pensent à ses chances de médailles.
Un rêve également partagé par Mickaël Marteau, champion du monde en moins de 23 ans. Médaillé de bronze en 2016 aux championnats d'Europe il y a 4 ans à Londres où il était remplaçant, alors cette année, il compte bien en profiter. Mickaël veut aussi se servir de son expérience londonienne, sans faire monter la pression.
Sur les 18 rameurs tricolores qualifiés 4 sont donc issus du Pôle France espoir nantais. Marie Le Nepvou et Guillaume Raineau vivront à Rio certainement leurs derniers jeux. Alors qu' Élodie et Mickaël évoquent déjà Tokyo en 2020.