Toute la journée, Christophe Amouriaux et Philippe Queiroux ont suivi les actions, sur le périphérique nantais, où les voitures avaient cédé la place à une marée humaine au milieu des centaines de vélos et des tracteurs...
Ils sont venus des environs de Nantes, mais aussi des régions voisines avec leur tracteurs, leurs vélos ou encore à pied. Des milliers d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame des landes se sont retrouvés sur l'un des deux ponts du périphérique de la ville. Un périphérique totalement fermé sur plusieurs kilomètres et un pique-nique géant pour dire non aux expulsions qui pourraient être prononcées par la justice mercredi prochain.
>> VIDÉO. Voir le reportage de Christophe Amouriaux et Philippe Queyroux :
Parmi les manifestants, beaucoup de militants engagés au quotidien contre les expulsions et contre l'aéroport, mais aussi des hommes et des femmes qui tenaient à être là pour défendre un autre projet de société.
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Également parmi les manifestants, des élus locaux... Avec une cible commune à tous : le gouvernement et le président de la République.
A 15h30, l'ordre a été donné de se disperser. Mais des agriculteurs hostiles au projet d'aéroport ont refusé de dégager le périphérique de Nantes, exigeant au préalable que le président de la République François Hollande annule les procédures d'expulsion. A 18h, un point presse était organisé sur le Pont de Cheviré, toujours bloqué. Le collectif a alors déclaré que "les tracteurs resteront jusqu'à obtenir une réponse de François Hollande". Le pont reste fermé jusqu'à demain, dimanche.
Au total, les organisateurs ont annoncé une quarantaine de rassemblements de soutien en France mais aussi une manifestation symbolique en Espagne à Barcelone.