Onze familles et quatre exploitants agricoles dits "historiques" de la Zad de Notre-Dame-des-Landes étaient assignés ce mercredi matin devant la justice par AGO Vinci le concessionnaire du projet contesté d'aéroport du Grand Ouest. 2 000 personnes sont venues les soutenir, selon la police.
15h45 Le parvis est vide
Il reste une poignée d'opposants, une pancarte et un drapeau devant le palais de justice.
15h15 Les tracteurs quittent le parvis
Les cinq tracteurs présents quittent le parvis du palais de justice. Une cinquantaine de personnes sont encore sur place.
15h Les opposants se dispersent
"N'allons pas à la provocation avec les forces de l'ordre. Il faut rentrer dans le calme. Reprenons des forces pour les prochaines actions"
Julien Durand, l'un des porte-parole de l'Acipa, invite les opposants à se disperser dans le calme. Le parvis devant le palais de justice de Nantes se vide tranquillement.
14h40 L'audience se termine
"Ce n'est pas par la force que l'on réglera le dossier"
a estimé ce mercredi midi à sa sortie du conseil des ministres la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, à propos du projet d'aéroport du Grand Ouest,
11h30 La gavotte des opposants devant le palais de justice
11h10 Le juge annonce qu'il rendra sa décision le 25 janvier prochain
Peu après le début de l'audience le juge annonce qu'il ne rendra sa décision que le 25 janvier prochain.
Les avocats des "habitants historiques" soulèvent une QPC, question prioritaire de constitutionnalité.
11h Avant le début de l'audience
10h45 Une haie d'honneur en musique pour l'entrée des opposants convoqués devant la justice
Le rappel des faits
La société Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale du groupe Vinci et concessionnaire du site, réclame l'expulsion immédiate de ces onze familles et ces quatre agriculteurs, assortie d'une astreinte journalière de 200 à 1 000 euros et d'une mise sous séquestre de leurs biens et cheptels s'ils n'obtempèrent pas.Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts sera également aux côtés des opposants ce mercredi matin à Nantes. Plusieurs centaines de personnes sont attendues pour un rassemblement que les organisateurs veulent pacifiques.
Les actions se multiplient ainsi depuis samedi à Nantes et dans toute la région Ouest, à l'image des actions menées ce mardi 12 janvier.
Ce mercredi matin, des barrages filtrants ont également été installés à Brest et Rennes.
Les opposants accusent le président de la République François Hollande d'avoir "trahi" son engagement, pris en 2012, de geler les expulsions tant que les recours déposés contre le projet n'avaient pas été épuisés, ce qui inclut, selon eux, les procédures d'appel.