La croissance des passagers, qui voyagent via l'aéroport de Nantes, agace les riverains anti-aéroport. Les militants de Coceta dénoncent la sous-estimation du futur trafic aérien à Nantes-Atlantique, réalisées par l’État, et demandent avec ironie sa fermeture pour deux mois.
De l'humour nappé de critiques.
Les anti-aéroports demandent la fermeture pendant les deux derniers mois de l'année 2018 de l'aéroport de Nantes-Atlantique.
La cause ? La fréquentation de Nantes-Atlantique en 2018 est supérieure par rapport aux prévisions établies par l'Etat. La progression de l'affluence des passagers ne devrait pas s'atténuer non plus ces deux prochaines années.
"La direction générale de l’aviation civile (DGAC), organisme officiel de l’état, a envoyé le 29 août 2018 un courrier aux communes riveraines de l’aéroport de Nantes-Atlantique, pour annoncer une hausse de trafic de + 8 % en 2018, de + 4,5 % en 2019 et + 2,9 % en 2020", explique dans un communiqué le Coceta, le collectif des citoyens exposés au trafic aérien.
Du 1er janvier au 30 juillet 2018, l'affluence de l'aéroport aurait augmenté de 15% selon le Coceta.
"Pour respecter la décision de la DGAC, l’aéroport de Nantes-Atlantique devra fermer ses portes les deux derniers mois de cette année, pour 2019 deux mois et demi et trois mois en 2020", demande (avec une pointe d'humour) le collectif anti-aéroport.
Pour le collectif, cette fermeture serait une aubaine, surtout si elle est planifiée pendant l'été, période pendant laquelle, "les problèmes de nuisances sonores sont au maximum : les habitations à proximité de l’aéroport étant en grande majorité pavillonnaires, les habitants les subissent de plein fouet et ne peuvent profiter de leurs jardins. Les vols de nuit, après les vagues de chaleurs que nous subissons ces derniers étés, empêchent la population de dormir les fenêtres ouvertes."