Le DAL 44, (Droit Au Logement) tire la sonnette d'alarme. Les personnes mal logées, et plus encore les personnes à la rue sont en grand danger durant cette période de crise du covid-19. L'association interroge préfet et présidente de Nantes Métropole sur le sort qu'il leur est réservé.
Difficile de rester confiné chez soi dans un logement convenable, mais quand ce logement est exigu, ou pire, qu'on n'a pas ? Comment font les personnes mal logées ou à la rue ? À ces questions le DAL 44 (Droit Au Logement) connait bien sûr les réponses.
"Le gouvernement, les services de l’État, les collectivités ont pris un certain nombre de mesures, et annoncent des mesures à venir. Mais nous sommes loin du compte pour la mise à l’abri de celles et ceux qui vivent dans la rue, des abris de fortune, des squats sur occupés, des campements, des bidonvilles, des situations d’hébergements chez un tiers plus possibles, dans leur voiture, etc."
Alors le DAL 44 interpelle le préfet de la Loire-Atlantique et la Maire de Nantes et présidente de la métropole nantaise.
"Le 115/Samu social est à la peine (les temps de décrochages s’allongent, et quand on arrive à les joindre) et les prises en charge ne répondent pas à l’urgence sanitaire du moment."
Et le DAL de trouver des solutions rapides pour héberger les sans abris, "les logements vacants représentent entre 6 et 15 % (selon les secteurs géographiques) de la totalité du parc de logements de Loire-Atlantique (source Insee 2016). Les logements Airbnb (nombreux en Loire atlantique) doivent être sollicités (car le tourisme est à l’arrêt) pour servir de logements temporaires. Cela coûtera beaucoup moins cher que les nuitées d’hôtels.
De nombreux lieux (centre de vacances, d’apprentissage, anciennes maisons de retraite) sont actuellement vides et peuvent être mis à disposition pour les sans abris."
Enfin, un référé liberté a été déposé au Conseil d’État, par les organisations d'aide au logement, pour le traitement actuel fait aux sans abris.