L'Agence Régionale de Santé ARS des Pays de la Loire confirme ce 17 février dans son point épidémique hebdomadaire que la baisse du nombre des contaminations baisse fortement. Avec un R effectif à 0,50, les vacances scolaires ont sans doute contribué à cette amélioration.
La baisse des contaminations se confirme d'une semaine sur l'autre indiquent les autorités de santé des Pays de la Loire. Avec les vacances scolaires, dans notre région, le R effectif est redescendu à 0,50. Ce qui veut dire qu'une personne en contamine tout juste deux autres. Un chiffre un peu meilleur que le R mesuré France entière à 0,59.
Pour autant, "on ne baisse pas la garde, ou pas encore", insiste Jean-Jacques Coiplet le directeur de l'ARS. Gestes barrières, règles de distanciation et d'aération restent de mise, "en dépit de l'impression que nous avons tous, que les choses vont dans le bon sens".
/regions/2022/02/17/620e872f1a92e_capture-d-ecran-2022-02-17-a-18-34-00.png)
En détail pourtant, la partie n'est pas gagnée. Le seuil d'alerte épidémique, le taux d'incidence, reste toujours fixé à 50 cas pour 100 000 habitants, et la moyenne régionale se situe à 1119. Soit plus de 22 fois trop ! De surcroit, avec le retour des enfants en classe le 21 février, les autorités de santé restent sur le qui vive.
"Nous assistons cependant bien à un reflux de la vague du virus, avec omicron nous avons eu une pression aussi élevée qu'avec les précédents variants, heureusement sa gravité est moindre et surtout la population s'est faite vacciner", indique Pierre Blaise le médecin épidémiologiste de l'ARS.
Le nombre des décès reste élevé
De même, la pression hospitalière reste élevée, "l'hôpital a pris cher" déplore le médecin. La conjugaison du nombre d'hospitalisations et des personnels touchés simultanément par le virus dans leurs familles, a contribué à accroître les difficultés.
Le nombre de personnes hospitalisées dans les Pays de la Loire reste élevé, 980, et le nombre de personnes en réanimation a baissé de 99 à 79 en quatre jours.
Reste un point noir, le nombre des décès qui demeure élevé, et touche essentiellement des personnes qui n'ont pas souhaité se faire vacciner.
Dans les Pays de la Loire on dénombre encore 43 décès "covid" entre le 11 et le 15 février. Et entre 250 et 300 chaque jour en France.
Selon l'Organisation mondiale pour la santé (OMS), la pandémie de covid-19 a provoqué la mort de 5 848 104 personnes dans le monde depuis fin décembre 2019.
