La tendance est à la baisse indique l'ARS des Pays de la Loire, mais la tension sur les hospitalisations reste forte. Les vacances sont une période propice pour confirmer cette tendance.
Dans cette entre deux des vacances scolaires, la circulation du variant omicron ralentit. "Ce sont les plus jeunes parmi la population qui le propagent" rappelle Pierre Blaise, médecin épidémiologiste à l'Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire.
Baisse des contaminations
La tendance à la baisse se voit désormais dans les chiffres, avec 2800 cas positifs pour 100 000 habitants, la région se situe cependant encore à plus de 400 au-dessus du chiffre national à 2449. Mais la baisse est effective.
L'hôpital reste en tension
Le souci pour les autorités de santé reste dans la tension hospitalière. "Les vacances, légitimes, prises par les soignants", selon Jean-Jacques Coiplet le directeur de l'ARS, et les difficultés de recrutement pèsent sur le système de santé.
D'autant que le variant omicron, présent dans 100% des cas, en circulant rapidement contamine plus de personnes. Moins agressif que delta en novembre, il nécessite plus d'hospitalisations.
35% des personnes découvrent leur positivité en entrant à l'hôpital pour un autre motif, "comme cette future maman qui vient à la maternité pour un heureux évènement et à qui on annonce qu'elle a le covid" souligne Jean-Jacques Coiplet.
Manière de dire que si omicron est moins virulent, le nombre de personnes touchées reste très important et "qu'il ne faut surtout pas baisser la garde, et continuer de respecter les gestes barrières".
Onze morts chaque jour dans les Pays de la Loire
Le docteur Blaise de son côté indique que pratiquement toutes les personnes admises en réanimation sont des personnes qui ne se sont pas faites vacciner. "Onze personnes en moyenne décèdent chaque jour avec omicron quand on en avait six par jour avec le variant delta en décembre". Ajoutant que, "ces personnes décédées n'étaient pas vaccinées".
La vaccination pédiatrique en panne
L'ARS regrette que la vaccination des enfants ne soit pas plus effective. "On peut même affirmer que ça ne marche pas !" Pourtant des accueils spécialisés ont été ouverts dans les centres de vaccination, et le vaccin peut être injecté chez le médecin de ville, le pharmacien, l'infirmière etc.
"N'attendez pas la fin du pass vaccinal le 15 février pour vous faire vacciner", l'ARS indique que les centres de vaccination disposent de doses de vaccins en nombre suffisant et que la vaccination peut s'y faire simplement.