Covid 19, le témoignage de Claire, malade après 3 semaines d'un strict confinement

Le virus se transmet-il dans l'air? Une des questions que se pose Claire, tombée malade à Nantes après trois semaines de confinement, respecté à la lettre. Tous ses symptômes semblent pointer vers le Covid 19, mais elle ne sera pas testée.

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Elle a scrupuleusement respecté les consignes. Trois sorties en trois semaines et seulement pour des courses alimentaires, uniquement dans des fermes à l'écart de la foule, ou dans un magasin professionnel désert. A chaque fois, en rentrant, elle a scrupuleusement lavé ses vêtements, pour éviter que le virus ne s'accroche aux fibres de tissu. Désinfecté les clés, passé le cabas au lave linge, et même, désinfecté la table ayant accueilli le cabas.


Le Covid 19 a-t-il des ailes?


Alors, du fond de son lit où la fièvre l'a clouée, elle se demande : "Le Covid 19 a-t-il des ailes?". Le titre du billet qu'elle a écrit et publié sur le site de Médiapart, dans la partie réservée aux blogs et au débat. Malgré le mal de tête, les maux d'estomac, et la fatigue extrême, Claire voulait partager son incompréhension et ses questions sur la gestion de la crise par les autorités.

"Soit j’ai une prédisposition méconnue à attraper ce virus et on le saura, un jour, quand on pourra enfin tester et vérifier les antecédents et pré-dispositions de tou.tes à grande échelle, soit tout simplement il se balade dans l’air et nous on nous balade tout court", écrit-elle dans ce billet.


Les masques ne serviraient à rien?


La jeune femme en veut aux autorités qui en France ou en Belgique, laissent entendre que les masques ne serviraient à rien, donneraient un faux sentiment de sécurité. Elle pense avoir attrapé ce satané virus dans l'ascenseur, ou dans la cage d'escalier de l'immeuble où elle vit, à Nantes, un collectif particulièrement dense. Ou dehors, sur sa petite terrasse. Si le virus se trouve en suspension dans l'air, a-t-il pu passer d'un étage à l'autre? Enjamber l'enfilade de balcons qui se touchent?


Pas de tests pour les personnes jugées sans risques


Lorsqu'elle a contacté lundi, un médecin en téléconsultation, on lui avait promis un test, en fin de semaine, si les symptômes persistaient. Finalement, ce sera non : "Elle m'a dit que les tests virologiques ne sont pas toujours fiables, et que dans mon cas, sans antécédents cardiaques et n'étant pas dans les profils à risques, cela ne servait pas à grand chose de tester", explique Claire, avant de commenter : "Bref, on navigue à vue !"

Les symptômes en dents de scie, une journée en pleine forme, fièvre et courbatures le lendemain, tout correspond au tableau clinique du Covid 19. Mardi, Claire reverra son médecin en visioconsultation pour faire le point. En attendant, elle et son compagnon ont reçu la consigne de ne plus quitter l'appartement avant au moins 8 jours. "Mais on ne figure pas sur les statistiques de l'ARS" conclut-elle, désabusée.

Pour conclure, elle partage un tweet, qui reflète bien sa situation du moment : 


 
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