FC Nantes : Retour sur l'ambiance tendue en présidentielle samedi soir

Après sa cinglante défaite 4-1 face à Nice, le FC Nantes esperait l'emporter samedi soir en recevant les toulousains. Mais une nouvelle fois, pas de victoire pour les Canaris. La fin de match a été plus que mouvementée avec une intervention des forces de l'ordres.

Le FC Nantes "va  poursuivre les auteurs" des troubles ayant éclaté samedi soir à la fin du match contre Toulouse (1-1) et envisage de leur interdire l'accès au stade de la Beaujoire, a indiqué le club lundi dans un communiqué.

Le FC Nantes va  poursuivre les auteurs de ces actes inadmissibles et collaborera avec les autorités compétentes pour que soient prises  toutes les mesures permettant de leur interdire l'accès au stade de la Beaujoire,


explique le club dans ce communiqué.

"Une centaine d'individus, dont certains proches d'une association de supporters, a choisi samedi soir, quelques minutes avant la fin du match, d'envahir la tribune présidentielle dans le but d'atteindre le président du club et sa famille", rappelle le FC Nantes. Dans la loge se trouvaient notamment Waldemar et Franck Kita, le propriétaire et son fils directeur général. "Ces mêmes individus se sont ensuite introduits en tribune Erdre dans le but d'aller se battre avec les supporters Toulousains (...)", précise le FC Nantes. "Il y avait une espèce de foule qui arrivait de tous les côtés et puis la police et les CRS qui sont arrivés. Comme ils m'ont insulté pendant 90 minutes, c'est sûr qu'ils voulaient la peau de la direction", a raconté Waldemar Kita à la presse après le match samedi.

Sans vouloir désigner nommément la Tribune Loire, il a néanmoins clairement laissé entendre que les assaillants venaient de ce virage: "On sait qui c'est, on ne réagit pas depuis des années (...) Vous savez très bien qu'il y a dix ans, la première année que je suis venu, le kop est venu m'insulter ...sale polak, dégage d'ici...", a déclaré l'homme d'affaires d'origine polonaise.

Nantes est, à l'issue de la 12e journée de Ligue 1, 16e avec 12 points, très près de la zone rouge.

►Le reportage en vidéo d'Anthony Brulez


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