FC Nantes : trois supporters étaient jugés ce 24 novembre pour des violences et dégradations

Trois jeunes hommes étaient jugés mercredi 24 novembre par le tribunal judiciaire de Nantes pour des violences et dégradations ayant eu lieu le 30 mai au stade de la Beaujoire, où joueurs et salariés du FC Nantes célébraient leur maintien en Ligue 1.

Le 30 mai dernier, quelques heures après la fin du match de barrage contre Toulouse qui avait permis au FC Nantes de se maintenir en Ligue 1, une cinquantaine de personnes cagoulées avaient fait irruption dans l'enceinte du stade.

Ils s'en étaient pris à un agent de sécurité et une serveuse et provoquer des dégâts matériels. Jonathan O., 30 ans, Julien R., 31 ans, et Miles R., 22 ans, avaient été arrêtés un peu plus tard dans la soirée, aux abords du stade.

"Trois prévenus pour une cinquantaine de personnes présentes, c'est à la fois habituel et problématique. On arrête ceux qui ne sont pas habillés comme il faut ou ceux qui courent moins vite", a affirmé à l'AFP Me Marie-Emmanuelle Beloncle, avocate de Julien R., poursuivi pour "dégradations commises en réunion" et pour avoir pénétré dans une enceinte sportive malgré une interdiction judiciaire.

L'un des trois prévenus, fervent supporter du FC Nantes et engagé contre Waldemar Kita, propriétaire et président du club depuis 2007, a expliqué avoir vécu comme un "acte de provocation" et un "manque de respect" le fait que des proches de la direction aient ce soir-là récupéré et ramené au stade le cercueil du "FC Kita".

Ce faux cercueil avait été solennellement mis en terre près du stade par un millier de supporteurs, une semaine avant les faits, en point d'orgue d'une saison de mobilisation contre la famille Kita.  

"Notre objectif était de récupérer le cercueil et de faire savoir notre mécontentement à la direction. Pas de commettre des violences", a affirmé à la barre Jonathan O., disant "regretter" le déroulé des faits.

Deux des trois prévenus étaient poursuivis pour des violences à l'encontre d'un agent de sécurité de la Beaujoire et d'une serveuse travaillant au bar du stade ce soir-là.  

L'avocat de Miles R. a remis en cause l'identification par la serveuse de son client sur des images de vidéo-surveillance, arguant que le jeune homme portait une cagoule et des vêtements "identiques à ceux de dizaines de supporters".   "On a quelques indices et on considère qu'on a des preuves", a regretté Me Aristote Toussaint à l'issue de l'audience.  

La décision a été mise en délibéré au 23 décembre.

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