Collectionneurs, chineurs et curieux se sont croisés ce week-end du 12 et 13 octobre à Nantes pour la grande vente solidaire au profit de l'association des Petits Frères des Pauvres. La vente de ces objets sert à financer les actions de lutte contre l’isolement des aînés.
Bibelots, meubles, collections de timbres, cartes postales anciennes, argenterie, bijoux, le choix est vaste pour qui aime chiner lors de cette grande vente solidaire qui s'est tenue ce week-end au Solilab à Nantes. L'ensemble de ces biens provient de legs et dons à l'association.
"Je cherche à compléter une collection de cartes postales anciennes. Mon but, c'est de reconstituer le port de Nantes, tel qu’il était dans sa grande période, au début du siècle, en 1900", explique ainsi Guy, collectionneur amateur.
Près de 3 000 bibelots étaient présentés, vendus de 1 euro à 1 500 euros pour un coffret vénitien du 17ᵉ. Les bijoux ont aussi remporté un gros succès, "parce que le prix de l’or est très haut en ce moment. Au bout de deux heures, on n’avait plus rien", relate Christophe Scheire, responsable de la vente.
"Il faut chercher des objets intéressants, qu'on ne trouve pas partout, qui sont éventuellement signés et qui sont en bon état, et dont on peut se servir, raconte Josiane, passionnée de chine depuis 60 ans.
Si la vente a attiré dès le premier jour les collectionneurs et les antiquaires avides de bonnes affaires, le grand public était aussi au rendez-vous ce week-end, intéressé par les petits prix.
"On voit aujourd’hui des personnes qu’on voyait peut-être moins avant, des jeunes qui viennent pour meubler leur appartement", constate Emilie Sarrazin, directrice régionale de l’association "Les petits frères des pauvres", en Bretagne et Pays de la Loire.
Tous les fonds récoltés lors de ce week-end vont servir à financer des actions pour les personnes âgées, isolées et précaires.
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