Ce 8 juin 2024, la Marche des Fiertés a réuni des milliers de personnes sous les couleurs LGBTQIA+, l’occasion cette année pour Nosig, l’organisateur de l’événement, de mettre en avant la thématique peu connue des intersexes, à savoir les personnes nées avec à la fois des organes génitaux masculins et féminins.

Une marée humaine aux couleurs de l'arc-en-ciel a défilé à Nantes pour l'édition 2024 de la Marche des fiertés.

Parfois aussi appellé "Gay pride", l'événement met à l'honneur une fois par an les personnes LGBT+, venues ce samedi 8 juin par milliers, peu importe leur genre et leur sexualité.

Je trouve ça toujours touchant de voir autant de monde rassemblé, car on peut se sentir très seul lorsqu'on est LGBT+.

Manifestante

"Même si on ne fait pas partie de la communauté, je trouve qu'on est tous concernés et que c'est important de venir avec un maximum de monde pour montrer l'ampleur que ça a", explique une participante. "Je suis accompagné de ma fille, qui m'a officialisé les choses hier soir, donc ça a une symbolique toute particulière", confie même un père de famille.

Accent mis sur la problématique des intersexes

Au programme, une douzaine de chars et un parcours de près de trois kilomètres dans les rues du centre-ville, le tout organisé par Nosig, le centre LGBT+ situé sur l'île de Nantes, qui a souhaité mettre à l'honneur cette année les personnes intersexes.

"Il s'agit de gens nés avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas à la norme binaire masculin-féminin et qu'on mutile lorsqu'ils sont enfants (ablation chirurgicale en hôpital d'un des organes génitaux, ndlr), dénonce Valentin Marchand, Co-président de Nosig. C'est une thématique trop souvent invisibilisée, alors que la France a été condamnée par l'ONU et la cours européennes des droits de l'homme sur cette question."

Moment de fête et de partage, la marche des fiertés compte bien se prolonger tout au long de la nuit.

L'association SosHomophobie, qui fête cette année ses 30 ans, fait état dans son dernier rapport annuel 2 377 cas de LGBTIphobies en France, un chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes.

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