Dans Le Daim de Quentin Dupieux, Jean Dujardin tombe amoureux de sa veste. Le tandem était de passage à Nantes pour présenter leur "comédie mystère".
"Georges, 44 ans, et son blouson en daim ont un projet", c'est ainsi que le réalisateur Quentin Dupieux résume Le Daim, "on voit que c'est drôle mais en même temps c'est mystérieux".Le Daim, un film sur la folie ? "C'est un film sur un fou, un fou qu'on pourrait croiser, qu'on croise d'ailleurs tous les jours. ils sont partout les fous, les mecs qui parlent tout seul dans la rue", précise Quentin Dupieux.
"Je crois que j'ai accepté le rôle avant même d'avoir lu le scénario", poursuit Jean Dujardin,"il y avait trop de choses qui, apparemment, me convoquaient, en bon névrosé".
C'est une zone que je n'avais pas encore traversée, enfin, plus ou moins dans d'autres registres, avec d'autres personnages, mais là il a une espèce de folie douce, de folie ordinaire - Jean Dujardin
Jean Dujardin, une évidence pour ce rôle ? "Oui, car c'est compliqué, il est de tous les plans. il fallait quand même qu'il assure à mort", explique Quentin Dupieux, "il fallait un comédien vraiment solide parce que c'est compliqué de jouer comme ça en sous-jeu".
C'est pas surjoué, c'est pas surfait - Quentin Dupieux
Aux côtés de Jean Dujardin, Adèle Haënel, qui va aussi sombrer dans la folie.
"C'est deux solitudes qui se rencontrent, peut-être que le terrain est propice aussi chez elle", explique Jean Dujardin, "elle peut basculer rapidement. On le voit très vite d'ailleurs dans le film, leur rencontre est assez étonnante".
Petit détail, les bottes en daim dans le film, " ce sont mes bottes", lâche Jean Dujardin en rigolant, "le mec qui est super fier... en fait c'est des bottes que j'avais achetées, des camarguaises. Je leur trouvais un style de malade mais je n'arrivais pas à les mettre".
Le Daim sort le 19 juin prochain au cinéma.