Une chienne d'un an, disparue pendant 36 heures à la Plaine-sur-Mer, en Loire-Atlantique, a été retrouvée par les éboueurs lundi matin 25 septembre. Les propriétaires sont soulagés, mais s'interrogent sur cet acte malveillant.
Les propriétaires de Nala, une chienne d'un an de race stafi, ont constaté sa disparition dimanche matin et ont immédiatement lancé un appel sur les réseaux sociaux. La famille passait le week-end dans sa résidence secondaire à la Plaine-sur-Mer, en Vendée.
"Des voisins nous ont prévenus qu'ils l'avaient vue le samedi soir dans la rue près de chez nous", explique Tony, son propriétaire. "Elle avait trouvé un moyen de sortir du terrain autour de la maison".
Dès lundi 25 septembre, ils ont également alerté les vétérinaires de la ville et la police municipale. Ce sont d'ailleurs des policiers qui les ont prévenus de la découverte de Nala, lundi dans la matinée.
"Les éboueurs ont découvert la chienne dans un container à poubelles en début de matinée, dans une rue près de chez nous", raconte Tony, soulagé, mais encore sous le choc.
"On peut se faire des millions de films, réagit-il. Un voisin malveillant, un mec bourré, un fou ? Ou peut-être quelqu'un qui s'est rendu compte qu'elle était pucée et qu'il ne pourrait pas la revendre", s'interroge le propriétaire.
Sur les réseaux sociaux, sa compagne a également réagi : "nous sommes soulagés, mais horrifiés par la méchanceté de celui ou celle qui a pu faire ce geste."
Que risquent les auteurs d'actes de cruauté envers les animaux ?
Le 30 novembre 2021 a été promulguée une loi visant à lutter contre la maltraitance animale et à conforter le lien entre les animaux et les hommes.
Elle renforce les sanctions à l'encontre des personnes qui commettraient des actes de maltraitance envers un animal.
De plus, l'abandon d'animaux peut également être sanctionné par la confiscation de l'animal et une interdiction définitive de détenir un animal. Cette interdiction peut durer plusieurs années, voire être à vie, en fonction de la gravité de l'infraction.
La loi, selon l'article 521-1, prévoit ainsi que "le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende."
Un "stage de sensibilisation à la prévention et à la lutte contre la maltraitance animale" pourra être prononcé par le juge comme peine alternative ou complémentaire à une peine de prison.
Nos sources
- légifrance;gouv.fr
- sénat.fr