La plainte avait été déposée en 2020 après plusieurs représentations d'un opéra dans lequel la soprano originaire de Mayenne estimait avoir subi des agressions sexuelles de la part d'un collègue baryton.
C'est lors de représentations du spectacle "L'inondation" de Joël Pommerat, à Rennes et Nantes en 2020 et auparavant dans "Le roi carotte" joué à Lille en 2018, que Chloé Briot a déclaré lors de sa plainte avoir été agressée sexuellement.
La plainte ayant été instruite par le parquet de Besançon où réside le mis en cause, Chloé Briot avait été entendue par la Sûreté départementale locale pendant quatre heures expliquant que lors de scènes d'actes sexuels, elle estimait que son partenaire masculin était allé trop loin, la mettant très mal à l'aise.
"Il a palpé mon sein droit comme de la pâte à modeler"
"En pleine représentation, il a palpé mon sein droit comme de la pâte à modeler" et dans une autre scène "il a écarté violemment mes jambes en mettant sa tête sur mon sexe", avait-elle confié lors d'une interview accordée à "La lettre du musicien". Mais elle avait aussi déclaré lors de l'enquête n'avoir pas été capable dire ce malaise.
Dans ses conclusions, le procureur de Besançon, cité par l'AFP, a estimé "qu'il n'a pas été démontré pendant l'enquête que monsieur avait conscience que son jeu d'acteur avait progressivement généré un ressenti aussi douloureux chez sa partenaire". Le magistrat n'a pas non plus relevé d'"intention coupable chez le mis en cause".
En conséquence, la plainte a été classée sans suite tout comme celle du mis en cause pour dénonciations calomnieuses.