Lyon a repris la 4e place de la Ligue 1 en humiliant Nantes d'un historique 6 à 0 à la Beaujoire, mercredi, lors de la 15e journée, une déroute qui fragilise encore un peu plus la position de l'entraîneur des Canaris René Girard.

Avec 25 points, Lyon dépasse Guingamp, Bordeaux et Rennes pour venir se placer derrière le Paris SG.
Le FC Nantes subit la pire défaite à domicile de son histoire en Ligue 1 et la 19e place du club met maintenant une énorme pression sur René Girard. Ses joueurs ont complètement sombré, semblant baisser les bras.

L'entraîneur, privé d'Adrien Thomasson et Valentin Rongier, avait décidé d'aligner pour la deuxième fois seulement de la saison ses cinq recrues estivales, qui ont montré l'étendu de leurs lacunes, malgré dix premières minutes intéressantes au niveau des intentions.

Trop fébriles, les Nantais ont cédé dès la première véritable accélération lyonnaise.
Parfaitement trouvé par Rachid Ghezzal dans le dos des défenseurs canaris, Rafael centrait pour Corentin Tolisso, qui marquait dans le but vide, seul au second poteau (1-0, 16).

Sonnés par cette ouverture du score, les hommes de René Girard n'ont montré aucune réaction.
Supérieurs techniquement, les Lyonnais mettaient systématiquement Riou et ses coéquipiers en danger à l'image de cette frappe de Ghezzal sur la barre (32).

Les joueurs de Bruno Genesio se sont mis à l'abri avant la pause grâce à Alexandre Lacazette sur penalty (2-0, 40) puis Maxime Gonalons, de près, (3-0, 42) après une bourde de Rémy Riou.

Complètement groggys, les Jaunes ne pouvaient même plus compter sur le soutien de leur public dont certains menaçaient d'envahir la pelouse, avant de quitter, pour la plupart, les tribunes de la Beaujoire après le cinquième but lyonnais, inscrit par Mouctar Diakhaby, passé par le club en préformation (5-0, 75).

Entre temps, Mathieu Valbuena s'était offert un deuxième but en deux matches (4-0, 60) avant que Fekir ne parachève le succès des Gones sur un exploit individuel (6-0, 81).

Silence radio

A l'issue de la rencontre, Nantes a refusé toute communication de joueurs, de l'entraîneur ou de dirigeants.
Alors que les journalistes présents à la Beaujoire attendaient les joueurs en zone mixte et l'entraîneur René Girard dans la salle de presse, Sophie Martinet, attachée de presse du club, a annoncé que personne ne parlerait à la presse mercredi soir.

Un peu plus tard, c'est la responsable de la communication du club, Sylvie Poumarc'h qui a averti les journalistes par courrier électronique que la conférence de presse avant le match contre Guingamp, samedi pour la 16e journée, qui se tient habituellement 48 heures avant la rencontre, était décalée à vendredi en fin de matinée.

La position de René Girard, dont les relations avec le président Waldemar Kita sont déjà très dégradées depuis plusieurs semaines, est de plus en plus fragilisée après cette défaite, alors que se profile dans trois jours un déplacement à Guingamp pour la 16e journée de L1.

L'atmosphère à la Jonelière, le centre d'entraînement des Canaris, risque aussi d'être houleuse les prochains jours, d'autant que les supporters nantais, sanctionnés par le club après la tentative d'envahissement de la loge présidentielle à la fin du match contre Toulouse, le 6 novembre, sont eux aussi très remontés.


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