8 500 personnes, selon la police, 10 000 selon l'intersyndicale, se sont rassemblées à Nantes ce jeudi 22 mars. De violents heurts ont éclaté dès le début de manifestation en fin de matinée.
Dès le début de la manifestation des heurts violents ont éclaté en tête de cortège entre un groupe de manifestants anticapitalistes et les policiers.
La plupart d'entre eux avaient le visage dissimulé. Ils ont lancé divers projectiles des billes de peinture, des pétards, des fusées de détresse ou encore des bâtons en bois sur la façade de la préfecture et en direction des forces de l'ordre.
Les policiers ont répliqué en faisant usage de lances à eau mais également de grenades lacrymogènes. La BAC de Nantes a interpellé sept personnes en marge de la manifestation, un homme de 20 ans pour outrage ainsi que 6 autres (5 majeurs et un mineur) pour des violences sur les forces de l'ordre.
Fin de [#Manif22Mars] à #Nantes.
— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) 22 mars 2018
Bilan : 8500 manifestants au plus fort du rassemblement
Dégradations constatées sur le parcours du cortège
8 #interpellations par la Bac
4 gendarmes + 2 CRS légèrement blessés pic.twitter.com/zCIX34CgXT
Des incidents ont également éclaté à Paris et Rennes.
La manifestation composée d’enseignants, de fonctionnaires mais aussi de cheminots s’opposait au projet de réforme du gouvernement concernant la fonction publique.
En Pays de la Loire, 1 800 à 2 500 personnes ont aussi manifesté ce jeudi matin à Saint-Nazaire, près de 3 500 au Mans, et un millier à La Roche-sur-Yon dans l'après-midi. La manifestation de Laval a réuni 600 personnes environ.
A Angers, ce sont 5 à 6 000 personnes qui se sont rassemblées dans l'après-midi.