La Cour de Cassation doit se prononcer le 11 octobre sur ce dossier. Une manifestation avait lieu à Nantes pour protester conte la possible remise de Vincenzo Vecchi aux autorités italiennes.
Environ 150 personnes selon le préfecture (citée par l'AFP) se sont rassemblées à Nantes ce samedi pour s'opposer à la remise aux autorités italiennes du militant Vincenzo Vecchi, actuellement réfugié en France, en Bretagne.
Ces manifestants, accompagnés de plusieurs élus LFI, EELV, et du PCF, s'inquiètent de voir Vincenzo Vecchi expulsé vers l'Italie, pays qui lui reproche des violences commises lors du G8 de Gênes en 2001 et pour lesquelles il a été condamné en 2009 à une lourde peine de 12 ans. Peine prononcée en vertu de lois datant de l'ère fasciste italienne.
Un mandat d'arrêt européen a été décidé mais la France a refusé de l'appliquer jusqu'à maintenant.
Il y a deux ans, la Cour d'Appel d'Angers avait jugé que les motivations de la condamnation par la justice italienne de Vincenzo Vecchi à 12 ans de prison étaient trop floues et avait donc refusé son extradition.
Mais de son côté, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) estime que la France ne peut s'opposer à l'exécution du mandat d'arrêt européen et a renvoyé une nouvelle fois le dossier devant la Cour de cassation française qui doit donc se prononcer le 11 octobre.
