Le préfet de Loire-Atlantique, Claude d'Harcourt, a pris cette semaine un arrêté interdisant "des rassemblements festifs à caractère musical de type rave party ou teknival"
Ce dimanche 21 juin est la date anniversaire de la tragique mort du jeune Steve Caniço. C'était il y a un an lors de la fête de la musique. Ce jeune, âgé de 24 ans, était mort noyé, après être tombé dans la Loire lors d'une intervention de la police venue mettre fin à une rave party sur le quai Wilson.
Ce mercredi 17 juin, le préfet de Loire-Atlantique, Claude d'Harcourt, a signé un arrêté temporaire interdisant tout rassemblement festif à caractère musical de type rave party ou teknival sur le département. (n'ayant pas fait l'objet d'une déclaration ni d'une autorisation).
L'arrêté est, dit-on, motivé par la réglementation qui interdit les rassemblements supérieurs à dix personnes sur la voie publique dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de covid-19. Mais on devine que cette mesure complémentaire est aussi motivée par cette date anniversaire du drame.
C'est pourquoi, d'importants moyens ont été affectés dès ce vendredi au contrôle des véhicules qui circulent sur une zone qui va du Pont Anne de Bretagne au pont des Trois Continents, sur l'île de Nantes.
Jusqu'à dimanche, policiers gendarmes se relayeront pour vérifier qu'aucun équipement de sonorisation ne sera installé sur ce quai où avait eu lieu la rave party de 2019. L'arrêté préfectoral prévoyant également "l’interdiction de la circulation des poids lourds transportant du matériel de son".
La vente d'alcool à emporter est interdite à partir du samedi 20 juin minuit. Interdites aussi la vente et l'utilisation d'artifices de divertissement à compter du vendredi 19 juin.
Une manifestation envisagée le 21 juin à la mémoire de Steve Caniço a été interdite. En revanche, la marche blanche déclarée en préfecture par ses organisateurs à 15h ce jour-là a été autorisée "dans le respect des mesures sanitaires liées à l’épidémie de COVID19" précise-t-on à la préfecture.