Elles sont 132 à être mortes l'an dernier, tuées par leur conjoint ou leur ex-conjoint.
Pour alerter sur les féminicides, une association nantaise organisait ce samedi 15 septembre, une manifestation sous forme de "die in".

Comme un sit in, sauf qu'au lieu de s'asseoir, les militant.es se sont allongées, le temps de tracer à la craie 132 corps à même le sol.
132 corps, pour les 132 femmes assassinées en 2017, par leurs conjoint, ou leur ancien conjoint. 

Organisatrice de cette manifestation, la jeune association nantaise Féministes Plurielles voulait ainsi alerter sur un phénomène en constante augmentation, et pourtant, rarement désigné en tant que tel.
Pour l'association, les termes de "crime passionnel", "tragédie", "suicide de couple", masquent le fait que ces femmes ont toutes été assassinées par des hommes, pour leur simple appartenance au genre féminin, "dans une ultime tentative de soumission".

À Nantes, en septembre dernier, le procès de Florin Safta, condamné à 30 ans de réclusion pour avoir tué un éducateur spécialisé en essayant d'assassiner son ancienne compagne, avait justement été l'occasion de rappeler à quel point les violences conjugales sont loin d'être de simples "querelles d'amoureux".

 

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