Les agents de la ville de Nantes et de la métropole étaient appelés à manifester ce jeudi pour dénoncer une mesure contenue dans la loi de transformation de la fonction publique et qui vise à harmoniser le temps de travail avec le secteur privé. Conséquence : la perte de jours de congés.
Votée en 2019, la loi de transformation de la fonction publique contient plusieurs dispositions dont une qui vise à harmoniser le temps de travail au sein de la fonction publique et avec le secteur privé. C'est ce qui coince aujourd'hui avec la CGT qui appelait à manifester ce jeudi à Nantes.
Agents de la ville et de la métropole avaient rendez-vous en différents lieux avant de se retrouver devant l'ancien hôtel de ville. Une délégation devait être reçue par l'adjointe en charge du personnel.
Passer des 1 547 heures annuelles au sein des deux collectivités aux 1 607 heures prévues par la loi se fera par la perte de six jours de congé (sur 33 annuels) pour ces agents territoriaux. Ce qui soulève cette opposition.
La CGT qui fait référence à des entreprises du privé où les salariés bénéficient d'autant de jours de congés, fait remarquer que le point d'indice est gelé depuis 2000 dans la fonction publique territoriale.
"Hormis, le déroulement de carrière, explique Anita Gadet, secrétaire générale CGT des territoriaux de Nantes, on stagne !"
Le syndicat demande que la Ville et la Métropole tiennent compte de la pénibilité de chaque poste pour maintenir le nombre actuel de congés des 7 300 agents concernés. "Tous les postes ont de la pénibilité, estime Anita Gadet. La pénibilité, c'est évident quand on est égoutier, mais c'est aussi quand on est scotché devant son écran toute la journée ou quand on se baisse pour être à la hauteur des enfants."
31 réunions sont à l'agenda social de la métropole pour tenter de trouver un accord.