Le collectif “Cantine Responsable Nantes”, qui regroupe 150 parents d’élèves de la ville de Nantes, a lancé une pétition pour alerter les parents sur l’alimentation de leurs enfants dans les cantines des écoles nantaises. Plus de 1 600 signatures ont déjà été récoltées.
Des parents d’élèves sont en alerte et demandent à la ville de Nantes, entre autres, le remplacement des barquettes, assiettes et verres en plastique utilisés par la cuisine centrale.
Selon "Le collectif Cantine Responsable Nantes" il est maintenant temps de bannir le plastique qui sert à réchauffer les plats, le collectif veut ainsi protéger la santé des 18 000 enfants et protéger aussi l’environnement. La cuisine centrale de Nantes sert 15 000 repas par jour pour 113 écoles.
Mais les parents estiment aussi que "la part de frais, de bio et de local est particulièrement faible pour une ville de cette taille, qui plus est, dans une région de production agricole. A contrario, la part de protéines animales est particulièrement élevée pour des enfants de cet âge. À l’heure où l’état de la planète inquiète, une ville comme Nantes doit rattraper son retard".
Même si le collectif comprend que le changement ne peut pas se faire du jour au lendemain, il déplore la lenteur de la mairie à traiter ce dossier.
Antoine Gilles, du Collectif, "souhaite que cette pétition place ce dossier en haut de la pile."
Catherine Choquet, adjointe (EELV) à la restauration scolaire de Nantes explique, par exemple, que la cuisine centrale de Nantes ne fait pas cuire la nourriture dans des bacs en plastique mais elle utilise des barquettes pour uniquement pour servir à table.
Concernant le pourcentage de bio dans la fabrication des repas, elle affirme que la filière pour l’instant n’arrive pas à fournir en quantité.
Nantes a introduit le bio il y a 10 ans …maintenant nous avons 16% de bio et 4% de produits labellisés…nous avons la volonté d’augmenter le pourcentage de produits bio mais, nous devons aussi être en capacité d’organiser la filière afin de pouvoir répondre à la demande.
Éviter les perturbateurs endocriniens et les substances toxiques, préserver la planète en produisant moins de plastique, la ville de Nantes est visiblement à la recherche de solutions.
Je suis complètement d’accord avec ce mouvement mais la question est plus comment on y va ? - Catherine Choquet
Des villes comme Nice ou Strasbourg sont sur la bonne voie. Le parlement a demandé que le plastique soit banni des cantines d’ici 2025.