En décembre dernier, François de Rugy avait été investi chef de file du parti présidentiel pour les élections régionales. Depuis, il laissait planer le suspens. C'est désormais officiel, l'ancien ministre de la transition écologique est candidat aux élections régionales des 20 et 27 juin
Dans sa déclaration de candidature, François de Rugy affiche tout de suite la couleur. Il a pour ambition de la faire progresser la région dans tous les domaines: "Je suis le candidat d’un projet clair : réussir la sortie de la crise du COVID et la relance de notre économie, et concevoir l’ensemble des actions du conseil régional dans une perspective de progrès économique, de progrès social et de progrès environnemental"
François de Rugy revient dans le jeu
L'ancien ministre d'Emmanuel Macron, ancien président de l'Assemblée Nationale, avait été contraint à la démission en juillet 2019 après l'affaire dite des homards et son train de vie jugé fastueux et dénoncé par plusieurs articles de Médiapart. Il est depuis 2019 redevenu député de Loire Atlantique et avoue avoir vécu une véritable traversée du désert.
Aujourd'hui, il se remet donc en selle et se présente pour la première fois aux élections régionales. Avec un espoir: celui de faire basculer les Pays de la Loire dans le camp de la majorité présidentielle. Il était l'invité de Dimanche en Politique sur France 3 Pays de la Loire en janvier dernier.
Des élections ou tout est possible
La région est aujourd'hui détenue par Christelle Morançais, bientôt candidate à sa succession pour les Républicains mais les jeux sont ouverts et les candidats déjà en campagne depuis plusieurs semaines. Dans ces élections, François de Rugy aura pour adversaire l'ancien ministre de l'agroalimentaire Guillaume Garot, le député écologiste Matthieu Orphelin et le député européen Hervé Juvin pour le Rassemblement national. Tous ont décidé de mettre l'accent sur l'écologie, qui sera le thème central de cette campagne.
L'écologie au coeur de la campagne
"la majorité régionale n'a pas tout mal fait, dit-il. Mais il faut faire mieux et plus". Face aux critiques sur son positionnement politique, à gauche, avant de rejoindre le parti présidentiel, il se réaffirme écologiste mais pour "une écologie de solutions et non de régressions, pour des politiques progressistes. Je sais ce que sont les crises et l’énergie, la patience et la sérénité qu’il faut pour les surmonter." dit-il. Aujourd'hui ses flèches les plus acerbes, il les décochent aux écologistes qu'il estime souvent décroissants.
Avec l'entrée sur le ring de François de Rugy la campagne des Régionales s'accélère. Il ne reste plus qu'à Christelle Morançais d'officialiser elle aussi sa candidature.