Témoignage. La double vie d'Élodie, arbitre de football international et enseignante au CHU de Nantes

À 39 ans, Élodie Coppola mène une vie trépidante. Elle conjugue son rôle d’arbitre internationale de foot et son métier d’enseignante en activités physiques adaptées (APA) au CHU de Nantes. Officiant au plus haut niveau, l’arbitrage permet à Élodie de vivre des moments inoubliables. Et ce n'est pas du cinéma !

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La passion au bout des pieds

Élodie a grandi dans un stade de foot. "Mon père jouait puis était entraîneur, ma mère m’emmenait tous les dimanches au bord du terrain." Originaire de Douarnenez dans le Finistère, elle se passionne pour ce sport qu’elle ne peut pas pratiquer. "J’ai toujours voulu jouer, mais il n’y avait pas de club féminin à proximité de chez moi. En primaire, j’allais 1 h 30 plus tôt le matin pour jouer avec les garçons dans la cour." Alors, elle s’intéresse à un autre rôle indispensable : celui d’arbitre.

En 1999, elle passe son premier diplôme. Puis tout s'enchaîne pour Élodie qui gravit les échelons. "Les 24 meilleurs jeunes arbitres du Finistère sud, et je suis montée, le groupe des 12, le groupe des 6. En 2003, j’ai passé l’examen de la fédération, en 2008, l’examen pour être arbitre fédérale féminine."

Une femme dans un monde d'hommes

Aujourd’hui, elle arbitre en national chez les hommes, la 3ᵉ division française. Une passion qu’elle conjugue avec son travail au CHU de Nantes. "Mes semaines sont assez chargées, je travaille du lundi au vendredi midi au pôle de médecine physique et réadaptation. Le soir, je m’entraine et j’arbitre le vendredi soir". L’arbitre a un rythme d'entraînement très strict pour pouvoir suivre les joueurs de haut niveau sur le terrain. 

Je n’ai que 4 jours de repos dans le mois. Je fais 9 à 13 heures de sport par semaine.

Élodie Coppola

En 2020, elle doit choisir entre être arbitre centrale et perdre son statut international ou devenir arbitre assistant et garder le droit d’officier à l’étranger. Un choix difficile, qu’elle ne regrette pas. Depuis, Élodie fait le tour du monde. "J’ai été désignée pour arbitrer un quart de finale de Ligue des Champions féminin, c’était le Barça contre le Real Madrid qui avait lieu au Camp Nou à guichets fermés. Ça reste un moment magique, j’en ai encore des étoiles dans les yeux."

Jusqu'au bout de ses rêves

Le 5 mars 2023, elle entre dans l’histoire en compagnie de Stéphanie Frappart et Manuella Nicolosi. Elles sont désignées pour arbitrer le match de Ligue 1 : Troyes-Monaco : "C’était la première fois qu’il y avait 3 femmes pour officier sur un match de Ligue 1. Je n’aurais jamais pensé pouvoir arbitrer à ce niveau-là, un jour." Le rêve continue pour Élodie.

Quelques jours après, la liste de la Coupe du Monde féminine, qui aura lieu en Australie et Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août 2023, tombe. Élodie en fait partie et ne compte pas s’arrêter là. "Il y a une autre compétition qui me fait rêver, ce sont les Jeux Olympiques. J’aimerais vraiment porter ces anneaux moi aussi."

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