Ce dimanche, à l'occasion de la rencontre de Ligue 1 opposant Nantes à Brest, des milliers de spectateurs et de supporters ont tenu à commémorer la mémoire de Maxime Leroy. Ce membre de la Brigade Loire poignardé il y a quinze jours en marge d'un match entre le FC Nantes et L'OGC Nice.
Ce dimanche, c'était un jour de match presque comme tous les autres à la Beaujoire. Plus de 30 000 spectateurs se sont donné rendez-vous pour assister au match Nantes-Brest.
Mais cette fois, le foot passe au second plan. Car cette rencontre, la première depuis le drame, va être marquée par l'hommage rendu depuis les tribunes à Maxime Leroy, ce supporter nantais tué début décembre de deux coups de couteau.
C'est tout un stade, traversé par une forte émotion, qui s'est recueilli avant que le coup d'envoi ne soit donné. Dans la tribune Loire, une banderole est déployée. Elle affiche le visage souriant du jeune homme de 31 ans. Dans l'enceinte de la Beaujoire, une musique résonne, elle a été choisie par la famille de Maxime pour accompagner l'entrée des joueurs.
Des supporters en deuil
Les ultras ont tenu à rappeler la mémoire de Maxime, et pas seulement pendant le match. Dans la matinée, un cortège de près d’un millier de supporters du FC Nantes emmené par la Brigade Loire, s’avance dans le froid en silence, une gerbe de fleurs en main.
Vêtus d'un sweat-shirt noir arborant le prénom Maxime en lettres jaunes, ils se dirigent vers le lieu du drame.
Pour beaucoup, c'est la première fois qu’ils reviennent ici, avenue de la gare Saint-Joseph.
Fidèle soutien du club, Bertrand ne fait pas partie du rassemblement, mais a tenu malgré tout à être là. " C'est toujours dans ma pensée, encore plus particulièrement aujourd'hui. On n'a pas le droit d'aller voir un match de foot et ne pas revenir ".
Pour tous les membres de la Brigade Loire, qui considèrent faire partie d'une grande famille, la mort de Maxime est vécue comme une tragédie.
L'émouvant hommage rendu ce dimanche va devoir maintenant faire place à l'enquête. C'est désormais à la justice de faire toute la lumière sur ce qui s'est passé lors de la soirée du 2 décembre.
Article écrit par Olivier Cailler et Sandrine Gadet