Selon la préfecture et le syndicat, entre 400 et 500 militants de la CGT se sont réunis jeudi 23 mars devant la centrale thermique EDF de Cordemais, en Loire-Atlantique. Un rassemblement pour la "défense de l'industrie" et "consolider l'avenir du site", menacé de fermeture.
La centrale thermique de Cordemais, mise en service en 1970, va voir ses deux unités de production au fioul être fermées d'ici 2018. Les deux autres unités de production au charbon ne seraient pas menacées. Mais EDF a annoncé en septembre l'arrêt définitif des tranches au fioul de Cordemais fin 2018 et l'une des deux pourrait être close dès 2017, a indiqué la CGT. Entre 300 et 400 personnes s'étaient rassemblées après cette annonce.
Les emplois de 426 agents EDF et 250 salariés d'entreprises prestataires sont menacés. L'union départementale (UD) des syndicats CGT de Loire-Atlantique a appelé au rassemblement. Le numéro un du syndicat, Philippe Martinez, était présent. Ils étaient environ 500 représentants CGT des entreprises du département, dont des chantiers navals STX de Saint-Nazaire, d'Airbus ou de la raffinerie Total de Donges. Entre 300 et 400 personnes s'étaient déjà rassemblées le