En 2026, les Pays de la Loire compteront 2 parcs d’éoliennes offshore : celui de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, déjà en service et celui des îles d’Yeu et de Noirmoutier, en cours de construction.
L'éolien en mer ou offshore fait débat. Si pour certains, c'est une énergie renouvelable qui doit permettre à la France d'atteindre ses objectifs en matière de transition écologique, de nombreuses craintes pour l’écosystème marin sont soulevées par des associations et des collectifs citoyens.
En novembre dernier, lors des Assises de la mer à Nantes, Emmanuel Macron a une nouvelle fois réitéré cette ambition : la mise en service de 50 parcs éoliens en mer en France à l’horizon 2050. Mais qu'en est-il réellement ?
Saint-Nazaire, 1ᵉʳ parc éolien français
Le premier parc d’éoliennes en mer a avoir été inauguré est celui de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique. Il sera bientôt rejoint par trois autres sites : celui de Fécamp en Normandie, de Saint-Brieuc en Bretagne et un plus petit en Méditerranée. Leur mise en service est imminente, les travaux étant terminés. Ils doivent produire de l’énergie verte dans les prochains mois. Le site de Saint-Brieuc a produit ses premiers mégawattheures verts en Bretagne le 6 juillet 2023.
Ce sont toutes des éoliennes posées, fixées au fond de l’eau, à la différence des éoliennes flottantes au large des côtes.
Cinq parcs en cours de construction
Parmi les cinq parcs en travaux sur les façades françaises, il y en a un en Pays de la Loire. Il se situe entre l’île d’Yeu et l’île de Noirmoutier en Vendée. Cette ferme de 62 éoliennes, prévue pour 2026, deviendra le 2ᵉ parc d’éoliennes en mer dans notre région. Elle promet d'alimenter en électricité près de 800 000 personnes.
Par ailleurs, huit parcs sont au stade de projet partout en France, principalement des éoliennes posées.
Quels sont les objectifs ?
Au total, en 2035, la France comptera 17 parcs éoliens offshore alors qu’une cinquantaine doit émerger à horizon 2050. C’est en tout cas l’objectif que s’est fixé la France. Le gouvernement souhaite produire 45 GW en 2050 et faire de l'éolien en mer la deuxième source de production d'électricité après le nucléaire.
Des débats publics, entre acteurs locaux et citoyens, sont organisés actuellement dans l’hexagone depuis le mois de novembre pour déterminer quels seraient les lieux d’installation propices. Les discussions doivent durer quatre mois et aideront à la prise de décision. Plusieurs zones d’implantation prioritaires seront dévoilées dans le courant de l’année.
Article écrit par Siegrid De Misouard
► Dimanche en Politique "Éolien en mer : des vents bientôt contraires ?" à voir ce dimanche 4 février à 11 h 10 et en replay sur france.tv