Le groupe vendéen Aloa Vacances, qui a repris le camping La Riviera à Saint-Michel-Chef-Chef, en Loire-Atlantique, était en visite sur place, ce mercredi 31 juillet. Les propriétaires résidents de mobil-home s'inquiètent d'un avenir incertain.
Le 22 mai dernier, le tribunal de commerce de la Roche-sur-Yon annonçait la liquidation judiciaire du groupe Vnaya. Un scandale avait éclaté durant l'été 2022, révélant des installations vétustes, des problèmes d'hygiène et de sécurité.
L'instance judiciaire a indiqué, lundi 29 juillet, que cinq des six campings du groupe avaient été repris par Aloa Vacances. Ce mercredi, 31 juillet, le nouveau propriétaire des lieux, Christophe Chailloleau était en visite sur place.
Une bonne surprise pour Aloa Vacances
Christophe Chailloleau fait le tour du propriétaire, il est agréablement surpris. "En liquidation, on achète en l'état. On peut avoir de bonnes surprises ou de moins bonnes", explique-t-il.
Pour l'instant, je suis satisfait
Christophe ChailloleauFondateur et dirigeant d'Aloa Vacances
Dans les cuisines du camping, l'équipement semble en très bon état, "on regarde comment ça se passe, ce qu'il y a. C'est plutôt positif", se réjouit Christophe Chailloleau.
Évidemment, tout n'est pas parfait, aux abords de la piscine, le fondateur d'Aloa Vacances reconnaît qu'il y a un peu de travail à effectuer. "Il y a un peu de nettoyage à faire, on va remettre tout en état, pour le mois d'avril 2025", affirme le nouveau propriétaire.
On a l'esprit camping club
Christophe ChailloleauFondateur et dirigeant d'Aloa Vacances
Au programme, piscine couverte en 2025 et toboggan aquatique pour 2026, "on cible les familles, avec beaucoup d'animations" ajoute Christophe Chailloleau.
Inquiétude des propriétaires résidents
C'est assez calme au camping la Rivera à Saint-Michel-Chef-Chef ce mercredi 31 juillet. Pour cause, l'établissement d'hôtellerie de plein air est fermé. Seule exception, les propriétaires résidents de mobil-home. Ils peuvent continuer à accéder à leurs petites maisons.
On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé
AnniePropriétaire résidente
"On est dubitatif, on a peur, c'est un grand groupe", s'inquiète Annie. Elle ajoute, "on a surtout peur des augmentations. On a déjà vu le prix augmenter de 10 % cette année". Si les propriétaires résidents peuvent profiter de leur mobil-home, en revanche, le reste des installations ne sont pas accessibles, "depuis qu'on est là, on est pénalisé, pas de piscine, pas de jacuzzi, pas de bain" énumère l'Angevine.
Est-ce qu'on va pouvoir rester ? On ne sait rien
RenéePropriétaire résidente
"On espère avoir des bonnes nouvelles malgré ce rachat" ajoute Annie.
Christophe Chailloleau se veut rassurant, "les propriétaires résidents, ils n'ont pas de souci à se faire, on est heureux qu'ils soient là", assure-t-il. Il promet, "on va tout faire pour les conserver. On va s'adapter et eux aussi".
Le nouveau propriétaire reconnaît qu'il pourrait bien y avoir une augmentation pour ces propriétaires résidents, "s'il y a des équipements supplémentaires, il y aura une petite hausse au niveau du tarif".
En attendant la renégociation des contrats, les résidents s'organisent pour passer malgré tout un bon été. Au programme, pique-nique, concours de pétanques, repas en communauté, et même des jeux de piste.
Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux et sur france.tv