A l'occasion d'un point presse organisé ce vendredi midi en préfecture à Nantes, le préfet de Loire-Atlantique et le maire de Saint-Brévin ont apporté quelques précisions sur l'arrivée annoncée de migrants.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

ITV Henri-Michel CometDepuis l'annonce, courant septembre, de l'arrivée de 70 migrants à Saint-Brévin, sur le littoral de Loire-Atlantique, la situation est explosive entre opposants et partisans dans la petite commune.
Cette conférence de presse commune à la préfecture de Loire-Atlantique avec Henri-Michel Comet, le préfet de Loire-Atlantique et Yannick Haury, maire de Saint-Brévin, avait donc pour vocation de clarifier la situation afin d'apaiser les tensions.

"Nous accueillons" les migrants pour qu'ils "reformulent leur projet de vie", a tenu à rassurer Henri-Michel Comet, le préfet de Loire-Atlantique,"nous les acccueillons pour qu'ils apprennent à connaitre le droit français et puis une fois que ceci est fait, ils quittent le site de Saint-Brévin (...) On est sur une démarche d'expérience de quelques mois, 6-7 mois peut-être".

Le préfet a également proposé que soient accueillies "50 personnes au maximum", et non 70 comme annoncées jusqu'ici. Des familles et des personnes seules originaires d'Erythrée, du Soudan, d'Irak et de Syrie et en provenance de la jungle de Calais.

"C'est une association que nous connaissons bien à Saint-Brévin qui s'appelle "Trajet" et qui travaille quotidiennement avec des personnes en situation de précarité, qui sera l'association référente" explique Yannick Haury, le maire Divers droite de Saint-Brévin, "ensuite l'Etat s'est engagé à mettre en place un ensemble de mesures qui visent à l'accompagnement des personnes réfugiées, à leur sécurité et aussi à la sécurité des habitants plus largement".

En ce qui concerne les coups de feu tirés mardi soir contre le centre d'accueil prévu à Saint-Brévin, le préfet comprend "que les craintes doivent s'exprimer" mais "restons raisonnables", insiste-t-il, "les questions méritent d'être posées, j'apporte les réponses mais nous vivons dans un monde républicain, nous sommes des citoyens dans notre pays (...) certains gestes y sont totalement intolérables".

Les opposants à ce projet d'accueil organisent une réunion samedi, salle des Dunes, à Saint-Brévin à partir de 20 heures. De son côté, le site Indymedia appelle à un rassemblement citoyen dès 19h devant la salle de réunion afin de "montrer que les valeurs de solidarité et d'entraide sont plus fortes que (les) idées réactionnaires" des opposants.



Intox et info
Entendu dans les rues de Saint-Brévin à propos d'un pécule versé aux migrants :
" Je touche 800 € à la retraite, les migrants qui vont arriver à Saint-Brévin touchent autant que moi à ne rien faire !" Intox !
La réalité est tout autre :
La question a été posée au service compétent à la préfecture de Loire-Atlantique, voici la réponse :
" Les migrants arrivant de Calais pour le centre d'accueil et d'orientation de St Brévin ne touchent rien. S'ils sollicitent et obtiennent le statut de demandeur d'asile, ils toucheront 204 € pour une personne et 306 € pour un couple."  Info !

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information