Ce samedi 18 janvier, près de 200 personnes se sont rassemblées à Saint-Nazaire, sur la plage de Monsieur Hulot, pour rendre hommage à la policière qui s'est tuée avec son arme de service alors qu'elle se trouvait en poste, lundi 13 janvier au commissariat.
"Elle avait un fort caractère, et pourtant la police a brisé chacune de ses résistances. Marielle a subi des humiliations à répétition depuis des mois au sein du commissariat de Saint-Nazaire". Sur la plage de Saint-Marc-sur-Mer, l'ancien compagnon de Marielle Macquet accuse.
Un suicide au commissariat, avec son arme de service
Pendant toute sa carrière, cette policière de 52 ans n'avait jamais rencontré de problèmes au travail. Dans son allocution, son ancien concubin décrir une "belle personne, souriante, sportive, ouverte sur les autres".Cela faisait 4 ans qu'elle avait pris son poste à Saint-Nazaire, et c'est dans le commissariat qu'elle a mis fin à ses jours, ce lundi 13 janvier, avec son arme de service.
Des fleurs larguées en mer
Ce dimanche, près de 200 personne, des amis, de la famille, et des collègues, en civil, sont venus rendre hommage à cette mère de deux adolescents. Une gerbe a été déposée sur la plage, avant d'être larguée en mer, à l'aide de la vedette de la SNSM.
Une enquête de l'IGPN
Mercredi, la procureure de Saint-Nazaire Sylvie Canovas-Lagarde, a saisi l'inspection générale des services de polices.
De son côté, l'ancien compagnon de Marielle Macquet a lancé un appel à témoin, destiné à toutes les personnes, policiers inclus, pour mieux comprendre les raisons qui ont poussé la policière à commettre ce geste.
Il s'agit du second suicide de policier depuis le début de l'année 2020.
Pour l'appel à témoins : richard.bainvel@laposte.net