Les négociations entre le gouvernement français, actionnaire du chantier naval STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et le repreneur italien Fincantieri "avancent plutôt bien, voire très bien", selon le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christophe Sirugue.
Les discussions sur la répartition de l'actionnariat du chantier naval de Saint-Nazaire sont toujours en cours, mais seraient sur la bonne voie, selon le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christophe Sirugue.
"Les choses avancent plutôt bien"
"Depuis le mois de janvier, nous discutons avec le groupe Fincantieri. Nous sommes toujours en cours de discussions et notre objectif c'est d'arriver à un accord avec ce groupe avant la fin du quinquennat" de François Hollande, a déclaré M. Sirugue. Et "les choses avancent plutôt bien, voire très bien", a-t-il assuréL'Etat français, qui détient 33% de STX France, est d'accord pour que l'Italien reprenne le chantier naval, mais à la condition qu'il reste minoritaire dans l'actionnariat. Alors que les syndicats s'impatientent, une intersyndicale CFDT/CFE-CGC/CGT a été reçue jeudi à Bercy et réclame une réunion avec le PDG du groupe Fincantieri "dans les délais les plus brefs".
Mais le gouvernement ne démord pas. Christophe Sirugue a réaffirmé lundi le souhait du gouvernement d'un industriel européen pour la reprise du dernier grand chantier-naval français, un actionnaire de référence qui ne soit pas majoritaire à lui tout seul. Cette position, ferme, a attiré les foudres de l'Etat italien, qui avait jugé "extravagant", le 8 mars, cette acquisition minoritaire.