STX Saint-Nazaire : le repreneur Fincantieri se dit "confiant dans la validité de son projet"

Fincantieri, le constructeur naval italien, est le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre les chantiers STX de Saint-Nazaire. Alors que les négociations avec le gouvernement français sont toujours en cours, il s'est dit "confiant dans la validité de son projet".

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"Les négociations sont encore en cours. Naturellement, nous avons confiance dans la validité de notre projet industriel, et nous mènerons cette acquisition si toutes les conditions qui nous permettront de pouvoir ajouter de la valeur à ce que nous sommes déjà en train de produire avec Fincantieri sont réunies", a déclaré le patron de Fincantieri, Giuseppe Bono, le 30 mars 2017.


Confiance

Ce constructeur naval italien est le seul candidat pour la reprise des chantiers STX de Saint-Nazaire. La filiale est florissante, mais le groupe STX Offshore and Shipbuilding le revend, en raison de difficultés financières. Mais la procédure de reprise est plus houleuse que prévu. Le gouvernement français, qui détient 33% de STX France, exige que le repreneur reste minoritaire. Il détient en effet d'une minorité de blocage et ne cédera pas. Des discussions sont donc en cours depuis plusieurs semaines...
Récemment, le ton est monté entre Rome et Paris. Le premier a dénoncé en février "l'attitude inacceptable" du second et jugé début mars "extravagant" que Fincantieri ne puisse acquérir plus de 50% de STX France. "Le gouvernement italien est important, il a toujours été à notre côté. Il me semble évident de défendre le patrimoine et surtout une entreprise qui a montré avoir le courage d'affronter le marché et des situations souvent pas faciles", a souligné Giuseppe Bono.

L'impact de l'élection présidentielle française

Un changement de majorité politique pourrait-il avoir un impact sur ces discussions ? "Les négociations sont les négociations. Chacun a des intérêts, de notre côté, ils sont industriels, en France, ils ont eux aussi des intérêts industriels et évidemment, il y a une campagne électorale et nous savons ce que cela comporte du point de vue de la compétition. Quoi qu'il en soit, il n'y aucune guerre", a réagit le patron de Fincantieri.

Il a rappelé que leur objectif était "de participer à la consolidation de l'industrie européenne, qui est un élément extrêmement important." Mais en rappelant bien qu'il ne voulait pas devenir une "proie" comme dans l'industrie italienne et "participer en tant que protagoniste."

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