L'attaquant de l'équipe du Angers SCO (qui évolue en L1) a été condamné deux fois ce mercredi 27 octobre, pour violences et insultes sur son ex-compagne et pour avoir franchi une ligne blanche au nez et à la barbe d'un policier qui n'était pas en service.
Stéphane Bahoken, est passé en quelques mois de la rubrique sport à celle des faits divers.
Ce footballeur international camerounais qui évolue au poste d'attaquant au Angers SCO a été condamné ce 27 octobre à quatre mois de prison avec sursis pour "violences, insultes et menaces de mort à l'encontre de son ex-compagne et dans une autre affaire, à trois mois avec sursis pour un délit routier", rapporte l'AFP.
Agé de 28 ans, le joueur avait été placé en garde à vue mardi pour des violences conjugales.
Mercredi, il a comparu devant un représentant du parquet d'Angers dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) et a reconnu l'ensemble des faits. précise encore l'AFP,
L'homme était soupçonné de bousculades, d'insultes et menaces à l'encontre de sa compagne, avec laquelle il a un enfant, pendant le confinement mais aussi au cours du mois d'octobre. La victime s'est vu prescrire une ITT d'un jour. Pour ces faits, Stéphane Bahokena été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 2.000 d'euros d'amende, il est ressorti libre.
Mais ce n'est pas la seule affaire pour laquelle il comparaissait devant le parquet d'Angers. Il était aussi convoqué pour une infraction routière commise en août.
Il avait alors franchi une ligne blanche et s'était énervé contre un automobiliste, sans savoir que le conducteur en question n'était autre qu'un policier qui n'était pas en service.
Stéphane Bahoken était donc également poursuivi pour "mise en danger de la vie d'autrui". Il a été condamné à 6.750 euros d'amende et trois mois de prison avec sursis ainsi qu'à trois mois de suspension de permis.
Convoqué dans cette dernière affaire initialement en décembre, le parquet a décidé d'avancer la date de sa comparution en liant les deux procédures, indique encore l'AFP.